Bonjour
Je récupère quelques données de mes archives ou je parlais de Tintin. J'espère que ce sujet vous intéressera.
Il faut savoir que Tintin n'est pas très populaire en Estonie, car malheureusement la première édition d'un album de Tintin date de ...2008!
La maison d'édition Tänäpaev (un équivalent de ''temps modernes'') publiait coup sur coup deux albums en juin 2008 : Les cigares du pharaon (Vaarao sigarid) et Le lotus bleu (Sinine lootos).
Hélas, il faudra attendre 2 ans pour que deux nouveaux albums apparaissent : Le crabe aux pinces d'or (Kuldsõrgadega krabi) et Coke en stock (bizarrement traduit comme Must last, qui signifie le Cargo noir, en référence au Ramona et à ses secrets cachés). Aujourd'hui, la production est temporairement arrêtée.
Venons en aux albums, ce sont des albums qui ne sont pas cartonnés comme nos anciennes éditions et qui coûtent la somme onéreuse de 4,29 euros (l'ancien prix était de 7,29 euros).
Tintin s'appelle toujours Tintin, Milou s'appelle Milou, Haddock, Rastapapopoulos, les Dupond et Dupont. Abdallah devient Abdullah, Piotr Szut devient Peter Pähk (rappellez-vous, il est 'esthonien'), enfin le professeur Tournesol devient le professeur Päevalill (la fleur du jour, donc le tournesol en estonien)
Le film est sorti en octobre 2011 et s'est classé troisième lors de la première semaine d'exploitation, mais les estoniens l'ont vu comme un film d'animation américain, à la suite de L'âge de glace ou Madagascar. Néanmoins, on trouvait encore une affiche du film dans le centre Solaris où se situe l'un des deux principaux complexe de cinéma de la capitale. Aujourd'hui, le film Barbecue à pris sa place...
Ce constat de méconnaissance voire d'ignorance de la bande dessinée est assez général. Les estoniens sont plus volontiers lecteurs de romans que de bande dessinée et si certains personnages sont connus ce n'est que par le biais d'adaptations télés, puisque les traductions en estonien de bandes dessinées ne font pas légion.
La méconnaissance est telle que les bandes dessinées ne sont pas vues comme un art, mais comme un divertissement enfantin.
L' Institut français possède une large collections complètes de bande dessinée, ce qui pourrait permettre d'organiser un évènement en rapport à la BD. Malheureusement pas de Lefranc, pas de Rich Hochet, pas de Jehan, pas de Chick Bill, pas d'Alix...
Je récupère quelques données de mes archives ou je parlais de Tintin. J'espère que ce sujet vous intéressera.
Il faut savoir que Tintin n'est pas très populaire en Estonie, car malheureusement la première édition d'un album de Tintin date de ...2008!
La maison d'édition Tänäpaev (un équivalent de ''temps modernes'') publiait coup sur coup deux albums en juin 2008 : Les cigares du pharaon (Vaarao sigarid) et Le lotus bleu (Sinine lootos).
Hélas, il faudra attendre 2 ans pour que deux nouveaux albums apparaissent : Le crabe aux pinces d'or (Kuldsõrgadega krabi) et Coke en stock (bizarrement traduit comme Must last, qui signifie le Cargo noir, en référence au Ramona et à ses secrets cachés). Aujourd'hui, la production est temporairement arrêtée.
Venons en aux albums, ce sont des albums qui ne sont pas cartonnés comme nos anciennes éditions et qui coûtent la somme onéreuse de 4,29 euros (l'ancien prix était de 7,29 euros).
Tintin s'appelle toujours Tintin, Milou s'appelle Milou, Haddock, Rastapapopoulos, les Dupond et Dupont. Abdallah devient Abdullah, Piotr Szut devient Peter Pähk (rappellez-vous, il est 'esthonien'), enfin le professeur Tournesol devient le professeur Päevalill (la fleur du jour, donc le tournesol en estonien)
Le film est sorti en octobre 2011 et s'est classé troisième lors de la première semaine d'exploitation, mais les estoniens l'ont vu comme un film d'animation américain, à la suite de L'âge de glace ou Madagascar. Néanmoins, on trouvait encore une affiche du film dans le centre Solaris où se situe l'un des deux principaux complexe de cinéma de la capitale. Aujourd'hui, le film Barbecue à pris sa place...
Ce constat de méconnaissance voire d'ignorance de la bande dessinée est assez général. Les estoniens sont plus volontiers lecteurs de romans que de bande dessinée et si certains personnages sont connus ce n'est que par le biais d'adaptations télés, puisque les traductions en estonien de bandes dessinées ne font pas légion.
La méconnaissance est telle que les bandes dessinées ne sont pas vues comme un art, mais comme un divertissement enfantin.
L' Institut français possède une large collections complètes de bande dessinée, ce qui pourrait permettre d'organiser un évènement en rapport à la BD. Malheureusement pas de Lefranc, pas de Rich Hochet, pas de Jehan, pas de Chick Bill, pas d'Alix...