J'ai hésité à acheter hier Nettoyage à sec ... mais j'ai finalement préféré la nouvelle intégrale de Valentina, qui est tout de même l'œuvre majeure de Guido Crepax !
Et je ne l'ai pas regretté.
En lisant le tome 1 de l'intégrale, j'ai d'abord apprécié les couleurs. D'une part, elles sont souvent jolies et d'autre part elles clarifient certaines images qui se lisent ainsi beaucoup plus vite. De plus, ces couleurs simplifient remarquablement le récit.
Il y a en effet dans Valentina des narrations simultanées (ou successives) qui concernent deux niveaux différents, à savoir le monde réel et l'univers des rêves, On peut certes les différencier en regardant les coins des cases (arrondis pour les rêves et anguleux pour le réel) mais ce n'est quand même pas évident à suivre. Avec les couleurs, cela devient plus clair car les teintes du récit onirique prennent un aspect homogène (par exemple une teinte jaunâtre) qui les différencient bien des cases réalistes (aux couleurs souvent "normales"). Si on y ajoute les explications du fils Crepax qui se trouvent à la fin de chaque histoire, on arrive plutôt bien à comprendre certains récits énigmatiques.
C'est ainsi que j'avais lu le récit des "Souterrains" en noir et blanc dans l'édition Losfeld il y a une trentaine d'années et que je n'avais pas pigé grand chose. Tout cela me paraissait délirant. Avec l'édition en couleur, cela reste hautement fantaisiste mais on saisit mieux les deux fils narratifs de l'ensemble, Cela devient même un plaisir.
Bien sûr, les puristes du noir et blanc critiqueront cette édition qui pourrait paraître un peu trop "arrangée" pour le grand public, mais je trouve pour ma part que c'est une réussite complète. La lecture de Valentina sera toujours un peu compliquée mais l'éditeur, ainsi que les enfants de Crepax, ont judicieusement choisi d'utiliser les possibilités narratives de la couleur pour rendre cette œuvre un peu plus accessible. Ce n'est pas moi qui le leur reprocherai !
Si cette intégrale va jusqu'au bout (on prévoit 12 tomes), elle deviendra probablement une édition "définitive".
Et je ne l'ai pas regretté.
En lisant le tome 1 de l'intégrale, j'ai d'abord apprécié les couleurs. D'une part, elles sont souvent jolies et d'autre part elles clarifient certaines images qui se lisent ainsi beaucoup plus vite. De plus, ces couleurs simplifient remarquablement le récit.
Il y a en effet dans Valentina des narrations simultanées (ou successives) qui concernent deux niveaux différents, à savoir le monde réel et l'univers des rêves, On peut certes les différencier en regardant les coins des cases (arrondis pour les rêves et anguleux pour le réel) mais ce n'est quand même pas évident à suivre. Avec les couleurs, cela devient plus clair car les teintes du récit onirique prennent un aspect homogène (par exemple une teinte jaunâtre) qui les différencient bien des cases réalistes (aux couleurs souvent "normales"). Si on y ajoute les explications du fils Crepax qui se trouvent à la fin de chaque histoire, on arrive plutôt bien à comprendre certains récits énigmatiques.
C'est ainsi que j'avais lu le récit des "Souterrains" en noir et blanc dans l'édition Losfeld il y a une trentaine d'années et que je n'avais pas pigé grand chose. Tout cela me paraissait délirant. Avec l'édition en couleur, cela reste hautement fantaisiste mais on saisit mieux les deux fils narratifs de l'ensemble, Cela devient même un plaisir.
Bien sûr, les puristes du noir et blanc critiqueront cette édition qui pourrait paraître un peu trop "arrangée" pour le grand public, mais je trouve pour ma part que c'est une réussite complète. La lecture de Valentina sera toujours un peu compliquée mais l'éditeur, ainsi que les enfants de Crepax, ont judicieusement choisi d'utiliser les possibilités narratives de la couleur pour rendre cette œuvre un peu plus accessible. Ce n'est pas moi qui le leur reprocherai !
Si cette intégrale va jusqu'au bout (on prévoit 12 tomes), elle deviendra probablement une édition "définitive".