Il y a des événements dont on parle trop peu. C'est entre autre le cas pour la sortie de Papier, une nouvelle revue de BD au format d'un livre de poche.

Sera-ce un feu de paille ? Il y a en tout cas une nette prolifération des journaux qui créent de la BD, actuellement ! Plusieurs nouveaux titres sont sortis cette année, et on peut se demander quels sont ceux (en cette période de pléthore) qui vont survivre. A mon avis, Papier a une petite chance d'y arriver.
Dans un journal de création, c'est évidemment la qualité des BD publiées qui va être déterminante et, à ce sujet, on trouve du bon et du moins bon, dans Papier. Beaucoup de dessinateurs sont pour moi des inconnus, et l'intérêt des récits est variable, mais la plupart sont d'excellents stylistes. On retrouve par ailleurs quelques vedettes, tels Bastien Vivès qui crée une étrange histoire animalière.

Le meilleur récit de ce N°1 est probablement celui de Lewis Trondheim, car il nous donne le plaisir de retrouver "Richard", le fameux personnage qui participait aux aventures de Lapinot. Grâce à sa présence, on retrouve par moments l'état d'esprit qui animait les vieux numéros de "Lapin".

Tout n'est pas aussi bien réussi que cette BD de Trondheim, certes, mais c'est plutôt pardonnable dans une revue qui multiplie des essais de toutes sortes ! Papier est une revue qui montre manifestement une certaine ambition. Elle ne ressemble à rien de ce qui se fait ailleurs, et elle mérite donc que l'on s'y intéresse.

Sera-ce un feu de paille ? Il y a en tout cas une nette prolifération des journaux qui créent de la BD, actuellement ! Plusieurs nouveaux titres sont sortis cette année, et on peut se demander quels sont ceux (en cette période de pléthore) qui vont survivre. A mon avis, Papier a une petite chance d'y arriver.
Dans un journal de création, c'est évidemment la qualité des BD publiées qui va être déterminante et, à ce sujet, on trouve du bon et du moins bon, dans Papier. Beaucoup de dessinateurs sont pour moi des inconnus, et l'intérêt des récits est variable, mais la plupart sont d'excellents stylistes. On retrouve par ailleurs quelques vedettes, tels Bastien Vivès qui crée une étrange histoire animalière.

Le meilleur récit de ce N°1 est probablement celui de Lewis Trondheim, car il nous donne le plaisir de retrouver "Richard", le fameux personnage qui participait aux aventures de Lapinot. Grâce à sa présence, on retrouve par moments l'état d'esprit qui animait les vieux numéros de "Lapin".

Tout n'est pas aussi bien réussi que cette BD de Trondheim, certes, mais c'est plutôt pardonnable dans une revue qui multiplie des essais de toutes sortes ! Papier est une revue qui montre manifestement une certaine ambition. Elle ne ressemble à rien de ce qui se fait ailleurs, et elle mérite donc que l'on s'y intéresse.