La loi des probabilités est un roman graphique de Pascal Rabaté et François Ravard.
Le cardiologue d'Henri Martin vient de lui annoncer qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Le quinquagénaire décide alors de changer de vie, de tout abandonner, pour partir au Canada satisfaire un de ses rêves, voir des baleines. Sauf que le patient suivant du praticien porte le même nom et que les examens le concernaient... Le médecin prend conscience de sa bévue et court prévenir son parient, mais il se heurte à un piano improbable, placé sur son chemon juste devant l'immeuble abritant le cabinet ! De plus, le deuxième malade se défenestre par désespoir et blesse grièvement le docteur en chutant exactement sur lui. Et donc notre héros part à l'étranger sans savoir qu'il est finalement en bonne santé. Naturellement, la compagnie aérienne perd ses bagages. Et pour continuer dans le même registre de l'événement rarissime, Henri Martin fait tomber son téléphone par terre durant une visite guidée et, en le ramassant, rate la vue de deux orignaux. Les coïncidences toutes plus incroyables les unes que les autres s'accumulent donc, jusqu'à leur acmé avec la perte du désormais célèbre smartphone, juste au moment où le cardiologue sort de l'hôpital et tente de prévenir le héros de son erreur...
Le nom de Pascal Rabaté m'a convaincu de lire cette BD et les probabilités n'ont pas été avec moi car l'ouvrage est lourd, insistant tellement sur la chance et la malchance que les héros en sont relégués au second plan. Les auteurs ont d'ailleurs été jusqu'au bout de leur logique puisque François Ravard a annoncé sur sa page Facebook que 50 exemplaires dédicacés du livre ont été distribués au hasard des piles destinées aux libraires ! Bref, qui trop embrasse mal étreint.
Signalons aussi qu'un humour pesant essaie d'alléger le récit à commencer par la référence au Monopoly. Dans la même veine, le lecteur fait la connaissance du personnage de Séraphin Lanterne, une pâle copie du fâcheux inventé par Hergé. Quand on aime, on ne compte pas !
Le graphisme est rond, rond comme la BD, et sans saveur. Une couleur bleue omniprésente se joint au bal des tentatives toutes avortées de la BD.
En résumé, ne perdez pas votre temps et ne tentez pas le diable. Vous serez déçu par la lecture.
EE
Eléanore
Le cardiologue d'Henri Martin vient de lui annoncer qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Le quinquagénaire décide alors de changer de vie, de tout abandonner, pour partir au Canada satisfaire un de ses rêves, voir des baleines. Sauf que le patient suivant du praticien porte le même nom et que les examens le concernaient... Le médecin prend conscience de sa bévue et court prévenir son parient, mais il se heurte à un piano improbable, placé sur son chemon juste devant l'immeuble abritant le cabinet ! De plus, le deuxième malade se défenestre par désespoir et blesse grièvement le docteur en chutant exactement sur lui. Et donc notre héros part à l'étranger sans savoir qu'il est finalement en bonne santé. Naturellement, la compagnie aérienne perd ses bagages. Et pour continuer dans le même registre de l'événement rarissime, Henri Martin fait tomber son téléphone par terre durant une visite guidée et, en le ramassant, rate la vue de deux orignaux. Les coïncidences toutes plus incroyables les unes que les autres s'accumulent donc, jusqu'à leur acmé avec la perte du désormais célèbre smartphone, juste au moment où le cardiologue sort de l'hôpital et tente de prévenir le héros de son erreur...
Le nom de Pascal Rabaté m'a convaincu de lire cette BD et les probabilités n'ont pas été avec moi car l'ouvrage est lourd, insistant tellement sur la chance et la malchance que les héros en sont relégués au second plan. Les auteurs ont d'ailleurs été jusqu'au bout de leur logique puisque François Ravard a annoncé sur sa page Facebook que 50 exemplaires dédicacés du livre ont été distribués au hasard des piles destinées aux libraires ! Bref, qui trop embrasse mal étreint.
Signalons aussi qu'un humour pesant essaie d'alléger le récit à commencer par la référence au Monopoly. Dans la même veine, le lecteur fait la connaissance du personnage de Séraphin Lanterne, une pâle copie du fâcheux inventé par Hergé. Quand on aime, on ne compte pas !
Le graphisme est rond, rond comme la BD, et sans saveur. Une couleur bleue omniprésente se joint au bal des tentatives toutes avortées de la BD.
En résumé, ne perdez pas votre temps et ne tentez pas le diable. Vous serez déçu par la lecture.
EE
Eléanore