Eternel Astérix !

En repensant aux scénarios de Ferri et Fabcaro, il me semble que Ferri se positionne sur la tonalité pré 68 et Fabcaro post 68. Les deux se calquent sur deux facettes du "père". Et préférant la période pré 68, je comprends mieux mes réticences vis-à-vis de L'iris blanc.

Eléanore

Il est difficile de te répondre ! Fabcaro fait beaucoup de jeux de mots et il utilise donc l'humour verbal, tandis que Ferri soigne un peu plus la construction de ses scénarios et la globalité de ses histoires. Mais Goscinny a toujours associé ces deux tendances, que ce soit avant ou après mai 68. Ses deux successeurs prennent donc pour exemple le mêmes albums.

La grosse différence qui existe entre les BD d'avant 68 et les albums d'après, c'est que les premières histoires sont beaucoup plus drôles. Après mai 1968, l'humour d'Astérix devient bien plus grinçant et j'ai donc moins adoré ces histoires.

Raymond a écrit:

La grosse différence qui existe entre les BD d'avant 68 et les albums d'après, c'est que les premières histoires sont beaucoup plus drôles. Après mai 1968, l'humour d'Astérix devient bien plus grinçant et j'ai donc moins adoré ces histoires.

Je suis du même avis ! Et c'est pourquoi je pense qu'à tout prendre L'Iris Blanc renoue avec la veine humoristique. Sans compter qu'après le décès de Goscinny, Obélix devient hystériquement boulimique et acariâtre, puis quasi zoophile dans Le Griffon... C'est ce qui fait la césure pour moi. Mais chacun son point de vue, hein.