Défricheurs de forêts vierges où de terres inexplorées par l’homme blanc (Percy Fawcett, Ludwig Leichhardt) pour les premiers, aventuriers de l’aéronautique à la recherche de nouveaux exploits, de nouveaux défis (Nungesser et Coli, Amélia Earhart) pour les seconds, leurs mystérieuses disparitions a alimenté de multiples fantasmes.
Bien que dépourvus de tombes pour honorer leurs mémoires, de nombreux admirateurs cherchent aujourd’hui encore leurs traces.
De campagne en campagne, d’enquêtes et de recoupements sur le terrain, voire même de nouveaux rebondissements, un voile se relève enfin pour certains d’entre eux et sur leurs fins tragiques.
Bien sûr, la liste des aventuriers et explorateurs est beaucoup plus longue (je pense aussi à tous ces explorateurs du grand nord qui ont parfois disparu avec leur navire et d’autres encore..) et je compte bien sur votre aimable participation afin de faire vivre et revivre toutes ces personnes déterminées et dévouées à leur quête, à leur obsession.
Commençons peut-être par le plus célèbre par son rayonnement dans l’imaginaire : Percy Fawcett.
Des commentateurs ont vu en lui une inspiration d’Indiana Jones mais nous trouvons plus certainement les preuves de sa renommée dans l’œuvre de son ami Arthur Conan Doyle car il lui a inspiré « le Monde perdu » (suite à sa découverte d’un immense plateau rocheux cerné de falaises inaccessibles au sud ouest du Mato Grosso).
Ce ne sera une découverte pour personne car cela a déjà été longuement commenté, il a également inspiré le personnage de Ridgewell dans « l’oreille cassée », cet homme qui surgit de la jungle dépenaillé avec une longue barbe hirsute et sachant jouer de la sarbacane en plein coeur de la forêt des Arumbayas.
Henri Vernes n’a pas été en reste et fit intervenir son Bob Morane dans « Sur la piste de Fawcett »
Brian Fawcett, le fils cadet a publié des écrits et des notes de son père que l’on retrouve chez Pygmalion sous le titre « le continent perdu ».
Plus récemment, David Grann, journaliste new-yorkais est parti à sa recherche mais en 4*4 et dans un environnement bouleversé (à la place de la forêt d’immenses champs de soja..), il lui a ensuite consacré un livre «la cité perdue de z ».
Un petit rappel des faits s’impose afin de présenter cette figure.
Percy Fawcett (1867-1925) : officier britannique (spécialisé dans le renseignement, puis la topographie), participa à de nombreuses explorations et missionné par la Royal Geographic Society cartographia les frontières du Brésil, Pérou et Bolivie en pleine jungle.
Ces premières expériences amazoniennes furent pour lui une révélation tant au niveau de son endurance et de ses capacités de survie en milieu très hostile, que de ses qualités pour nouer des contacts avec les amérindiens (lors d’attaques de tribus d indiens hostiles, ses hommes avaient pour stricte cosigne de ne pas répliquer).
Son journal d’expédition et notes démontrèrent aussi un réel talent d’observation des milieux explorés, il sentait intuitivement l’existence d’artefact ancien sous ces racines nouées et ces frondaisons exsudantes.
L’époque était riche en croyance diverse et variée et certains esprits fertiles en imagination voyaient dans ces terres non encore asservies le refuge des rescapés de l’Atlantide.
Tout bascule pour le colonel Fawcett, lorsqu’il découvre un manuscrit datant du 17ème dans lequel un aventurier portugais relatait la découverte d’une cité perdue. Il prête foi à ce document qui rejoint sa propre intuition, que sous ses pieds gît une ancienne civilisation.
"Que nous atteignons notre but et que nous en revenions, ou que nous y laissions nos os se dessécher au soleil, une chose est certaine. La réponse de l'énigme de l'Amérique du Sud antique (et peut-être du monde préhistorique), nous apparaîtra lorsque ces anciennes cités s'ouvriront à la recherche scientifique. Ces cités existent, je le sais (...) J'ai vu moi-même une partie de l'une d'elles; c'est d'ailleurs pour cela que je me suis senti irrésistiblement poussé à y retourner. Les vestiges semblaient être ceux d'un poste avancé d'une des grandes villes qui, j'en suis convaincu, sera découverte en même temps que d'autres si l'on procède à des recherches bien organisées".
Cette cité qu’il traquera et pour laquelle il disparut en compagnie de son fils ainé et du meilleur ami de son fils, il la baptisera Z.
Mais avant cela, la première guerre mondiale éclate et il rempile.
A la fin de celle-ci, toujours obnubilé par Z, il tente de trouver des financements afin de monter de nouvelles expéditions mais à la Royal Geographic Society, les cadres ont changé et les mentalités aussi, Fawcett incarne le passé et d’anciennes méthodes.
En dépit de ses obstacles matériels, il monte en 1921 avec ses propres moyens une nouvelle expédition, mais la chance n’est décidément pas de son côté. Il est obligé d’abattre sa monture blessée et lui-même gagné par les fièvres, rebrousse chemin à partir du point qu’il surnomme dans ses notes « Dead horse camp ».
L’époque s’accélère et d’autres aventuriers apparaissent et survolent en hydravion l’Amazonie, Percy Fawcett craint de se voir coiffer au poteau et ravir sa découverte après tant d’années de recherche.
Il se tourne alors vers d’autres contributeurs notamment américains dont un journal pour lequel il enverra des articles qui seront lus par des milliers de personnes haletantes.
Huitième et ultime expédition, le sort en est jeté, Percy Fawcett est accompagné de son fils Jack et l’ami de ce dernier, Raleigh.
Premier contretemps à la marche de leur expédition qui se trouve alors considérablement ralenti, Raleigh, l’ami de son fils a été piqué par une tique et son pied enfle et s’infecte.
Arrivé au « Dead horse camp », il renvoie une partie des mules/chevaux avec les derniers guides brésiliens qui les assistaient car cheminer dans la jungle avec les animaux de bât devient de plus en plus difficile.
Il tente de convaincre Raleigh dont le pied est purulent de repartir vers la civilisation en compagnie des guides mais celui-ci refuse et veut poursuivre l’aventure avec son meilleur ami.
Fawcett envoie alors ce qui restera son dernier message à sa femme : « You need have no fear of any failure » que l’on pourrait traduire par « ne craignez aucun échec ».
Puis, plus de nouvelles, le silence….
Deux ans plus tard, une première expédition officielle dirigée par Dyott (un ancien officier militaire britannique et membre de la Royal Geographic Society) part à leur rescousse mais les recherches sont contrariées car Fawcett a la manie du secret et a volontairement maquillé ses relevés topographiques.
Tant bien que mal, la première mission de sauvetage avance et rencontre un indien qui affirme avoir été guide de l’équipe de Fawcett et veut bien, en échange de quelques présents, leur indiquer le dernier point où il les a laissés.
Dans la jungle, premiers contacts avec une tribu et comble du hasard Dyott aperçoit une plaque de métal gravé avec le nom suivant « W. S. Silver and Company » (il s’agissait du nom du fournisseur de matériel de Fawcett), les soupçons de Dyott se porte sur cette tribu car pour ce dernier l’issue n’a pu être que fatale.
Toutefois, environné d’indiens hostiles, il rebrousse précipitamment chemin avec son équipe, craignant pour leur vie.
Je vous épargnerai la liste de toutes les expéditions officielles ou non mais l’on présume que plus d’une centaine de personnes se sont évaporés dans la jungle.
A l’époque des rumeurs circulent, Fawcett serait devenu roi cette cité et refuserait de revenir à la civilisation, il aurait été aperçu (reportez-vous à l’apparence de Ridgewell dans « l’Oreille cassée ») avec une longue barbe blanche et serait prisonnier des indiens….
Dans les années 50, les frères Vilas Boas défenseurs de la cause amérindienne et à l’initiative de la création d’une grande réserve dans la région du Xi Pingu (zone à l’intérieur de laquelle a disparu l’équipe Fawcett) gagne la confiance d’une tribu. Les frères questionnent au sujet de Fawcett et le chef avoue avoir fracassé la tête de Fawcett qui lui aurait manqué de respect.
Des os sont déterrés à l’endroit signalé mais l’analyse révèle qu’il ne s’agit pas des os d’européens, le doute subsiste.
En 1979, nouveau rebondissement, Brian Ridout, un anglais tournant un documentaire en Amazonie entend une rumeur circuler sur la bague en or de Fawcett, celle-ci serait réapparue dans un magasin de la ville de Ciuaba (dernière ville avant la jungle sur la piste suivie par Fawcett).
Il trouve le magasin, la récupère et la restitue à la famille car il s’agit bien de la bague de Percy Fawcett (sur cette bague est gravée la devise « nec aspera terrent » que l’on pourrait traduire par « je ne crains pas les difficultés où l’adversité »).
Nous n’en saurons malheureusement jamais plus et nous ne pouvons que présumer la fin tragique de Percy Fawcett, Jack Fawcett et Raleigh Rimell tués soit par les indiens, soit par des chercheurs d’or voulant s’approprier leur équipement et notamment les fusils…
L’énigme de leur disparition reste entier.
Tous ces faits sont magistralement racontés dans le reportage de David Grann susmentionné.
Encore quelques mots pour dire que ces tribus ont des traditions orales qu’ils se transmettent de génération en génération et qu’une anthropologiste a enregistré un membre de la tribu qui était un jeune garçon lors de la venue de Fawcett-cette même tribu supposée être la dernière à avoir rencontré Fawcett et son équipe et suspectée de les avoir éliminés-.
Ce récit oral raconte qu’il jouait de la musique, effectivement Fawcett avait un ukulélé et son fils un piccolo et qu’après les avoir quittés, ils ont vu leur feu pendant trois jours puis plus rien.
Je vous joins le lien du « New Yorker » où le reportage est publié.
http://www.newyorker.com/archive/2005/09/19/050919fa_fact_grann?currentPage=all
De récentes découvertes ont été réalisées sur la réserve du Xi Pingu et révèlent l’existence d’une cité avec des fondations de 11 mètres de larges.
http://www.nbcnews.com/id/3077413/ns/technology_and_science-science/t/lost-cities-amazon-revealed/#.UhYex13JtqM
Une BD est également parue chez Glénat « les cités perdues d’amazonie » tome un de Dorison et Bocci.
Prochaine figure Ludwig Leichhardt …
Bien que dépourvus de tombes pour honorer leurs mémoires, de nombreux admirateurs cherchent aujourd’hui encore leurs traces.
De campagne en campagne, d’enquêtes et de recoupements sur le terrain, voire même de nouveaux rebondissements, un voile se relève enfin pour certains d’entre eux et sur leurs fins tragiques.
Bien sûr, la liste des aventuriers et explorateurs est beaucoup plus longue (je pense aussi à tous ces explorateurs du grand nord qui ont parfois disparu avec leur navire et d’autres encore..) et je compte bien sur votre aimable participation afin de faire vivre et revivre toutes ces personnes déterminées et dévouées à leur quête, à leur obsession.
Commençons peut-être par le plus célèbre par son rayonnement dans l’imaginaire : Percy Fawcett.
Des commentateurs ont vu en lui une inspiration d’Indiana Jones mais nous trouvons plus certainement les preuves de sa renommée dans l’œuvre de son ami Arthur Conan Doyle car il lui a inspiré « le Monde perdu » (suite à sa découverte d’un immense plateau rocheux cerné de falaises inaccessibles au sud ouest du Mato Grosso).
Ce ne sera une découverte pour personne car cela a déjà été longuement commenté, il a également inspiré le personnage de Ridgewell dans « l’oreille cassée », cet homme qui surgit de la jungle dépenaillé avec une longue barbe hirsute et sachant jouer de la sarbacane en plein coeur de la forêt des Arumbayas.
Henri Vernes n’a pas été en reste et fit intervenir son Bob Morane dans « Sur la piste de Fawcett »
Brian Fawcett, le fils cadet a publié des écrits et des notes de son père que l’on retrouve chez Pygmalion sous le titre « le continent perdu ».
Plus récemment, David Grann, journaliste new-yorkais est parti à sa recherche mais en 4*4 et dans un environnement bouleversé (à la place de la forêt d’immenses champs de soja..), il lui a ensuite consacré un livre «la cité perdue de z ».
Un petit rappel des faits s’impose afin de présenter cette figure.
Percy Fawcett (1867-1925) : officier britannique (spécialisé dans le renseignement, puis la topographie), participa à de nombreuses explorations et missionné par la Royal Geographic Society cartographia les frontières du Brésil, Pérou et Bolivie en pleine jungle.
Ces premières expériences amazoniennes furent pour lui une révélation tant au niveau de son endurance et de ses capacités de survie en milieu très hostile, que de ses qualités pour nouer des contacts avec les amérindiens (lors d’attaques de tribus d indiens hostiles, ses hommes avaient pour stricte cosigne de ne pas répliquer).
Son journal d’expédition et notes démontrèrent aussi un réel talent d’observation des milieux explorés, il sentait intuitivement l’existence d’artefact ancien sous ces racines nouées et ces frondaisons exsudantes.
L’époque était riche en croyance diverse et variée et certains esprits fertiles en imagination voyaient dans ces terres non encore asservies le refuge des rescapés de l’Atlantide.
Tout bascule pour le colonel Fawcett, lorsqu’il découvre un manuscrit datant du 17ème dans lequel un aventurier portugais relatait la découverte d’une cité perdue. Il prête foi à ce document qui rejoint sa propre intuition, que sous ses pieds gît une ancienne civilisation.
"Que nous atteignons notre but et que nous en revenions, ou que nous y laissions nos os se dessécher au soleil, une chose est certaine. La réponse de l'énigme de l'Amérique du Sud antique (et peut-être du monde préhistorique), nous apparaîtra lorsque ces anciennes cités s'ouvriront à la recherche scientifique. Ces cités existent, je le sais (...) J'ai vu moi-même une partie de l'une d'elles; c'est d'ailleurs pour cela que je me suis senti irrésistiblement poussé à y retourner. Les vestiges semblaient être ceux d'un poste avancé d'une des grandes villes qui, j'en suis convaincu, sera découverte en même temps que d'autres si l'on procède à des recherches bien organisées".
Cette cité qu’il traquera et pour laquelle il disparut en compagnie de son fils ainé et du meilleur ami de son fils, il la baptisera Z.
Mais avant cela, la première guerre mondiale éclate et il rempile.
A la fin de celle-ci, toujours obnubilé par Z, il tente de trouver des financements afin de monter de nouvelles expéditions mais à la Royal Geographic Society, les cadres ont changé et les mentalités aussi, Fawcett incarne le passé et d’anciennes méthodes.
En dépit de ses obstacles matériels, il monte en 1921 avec ses propres moyens une nouvelle expédition, mais la chance n’est décidément pas de son côté. Il est obligé d’abattre sa monture blessée et lui-même gagné par les fièvres, rebrousse chemin à partir du point qu’il surnomme dans ses notes « Dead horse camp ».
L’époque s’accélère et d’autres aventuriers apparaissent et survolent en hydravion l’Amazonie, Percy Fawcett craint de se voir coiffer au poteau et ravir sa découverte après tant d’années de recherche.
Il se tourne alors vers d’autres contributeurs notamment américains dont un journal pour lequel il enverra des articles qui seront lus par des milliers de personnes haletantes.
Huitième et ultime expédition, le sort en est jeté, Percy Fawcett est accompagné de son fils Jack et l’ami de ce dernier, Raleigh.
Premier contretemps à la marche de leur expédition qui se trouve alors considérablement ralenti, Raleigh, l’ami de son fils a été piqué par une tique et son pied enfle et s’infecte.
Arrivé au « Dead horse camp », il renvoie une partie des mules/chevaux avec les derniers guides brésiliens qui les assistaient car cheminer dans la jungle avec les animaux de bât devient de plus en plus difficile.
Il tente de convaincre Raleigh dont le pied est purulent de repartir vers la civilisation en compagnie des guides mais celui-ci refuse et veut poursuivre l’aventure avec son meilleur ami.
Fawcett envoie alors ce qui restera son dernier message à sa femme : « You need have no fear of any failure » que l’on pourrait traduire par « ne craignez aucun échec ».
Puis, plus de nouvelles, le silence….
Deux ans plus tard, une première expédition officielle dirigée par Dyott (un ancien officier militaire britannique et membre de la Royal Geographic Society) part à leur rescousse mais les recherches sont contrariées car Fawcett a la manie du secret et a volontairement maquillé ses relevés topographiques.
Tant bien que mal, la première mission de sauvetage avance et rencontre un indien qui affirme avoir été guide de l’équipe de Fawcett et veut bien, en échange de quelques présents, leur indiquer le dernier point où il les a laissés.
Dans la jungle, premiers contacts avec une tribu et comble du hasard Dyott aperçoit une plaque de métal gravé avec le nom suivant « W. S. Silver and Company » (il s’agissait du nom du fournisseur de matériel de Fawcett), les soupçons de Dyott se porte sur cette tribu car pour ce dernier l’issue n’a pu être que fatale.
Toutefois, environné d’indiens hostiles, il rebrousse précipitamment chemin avec son équipe, craignant pour leur vie.
Je vous épargnerai la liste de toutes les expéditions officielles ou non mais l’on présume que plus d’une centaine de personnes se sont évaporés dans la jungle.
A l’époque des rumeurs circulent, Fawcett serait devenu roi cette cité et refuserait de revenir à la civilisation, il aurait été aperçu (reportez-vous à l’apparence de Ridgewell dans « l’Oreille cassée ») avec une longue barbe blanche et serait prisonnier des indiens….
Dans les années 50, les frères Vilas Boas défenseurs de la cause amérindienne et à l’initiative de la création d’une grande réserve dans la région du Xi Pingu (zone à l’intérieur de laquelle a disparu l’équipe Fawcett) gagne la confiance d’une tribu. Les frères questionnent au sujet de Fawcett et le chef avoue avoir fracassé la tête de Fawcett qui lui aurait manqué de respect.
Des os sont déterrés à l’endroit signalé mais l’analyse révèle qu’il ne s’agit pas des os d’européens, le doute subsiste.
En 1979, nouveau rebondissement, Brian Ridout, un anglais tournant un documentaire en Amazonie entend une rumeur circuler sur la bague en or de Fawcett, celle-ci serait réapparue dans un magasin de la ville de Ciuaba (dernière ville avant la jungle sur la piste suivie par Fawcett).
Il trouve le magasin, la récupère et la restitue à la famille car il s’agit bien de la bague de Percy Fawcett (sur cette bague est gravée la devise « nec aspera terrent » que l’on pourrait traduire par « je ne crains pas les difficultés où l’adversité »).
Nous n’en saurons malheureusement jamais plus et nous ne pouvons que présumer la fin tragique de Percy Fawcett, Jack Fawcett et Raleigh Rimell tués soit par les indiens, soit par des chercheurs d’or voulant s’approprier leur équipement et notamment les fusils…
L’énigme de leur disparition reste entier.
Tous ces faits sont magistralement racontés dans le reportage de David Grann susmentionné.
Encore quelques mots pour dire que ces tribus ont des traditions orales qu’ils se transmettent de génération en génération et qu’une anthropologiste a enregistré un membre de la tribu qui était un jeune garçon lors de la venue de Fawcett-cette même tribu supposée être la dernière à avoir rencontré Fawcett et son équipe et suspectée de les avoir éliminés-.
Ce récit oral raconte qu’il jouait de la musique, effectivement Fawcett avait un ukulélé et son fils un piccolo et qu’après les avoir quittés, ils ont vu leur feu pendant trois jours puis plus rien.
Je vous joins le lien du « New Yorker » où le reportage est publié.
http://www.newyorker.com/archive/2005/09/19/050919fa_fact_grann?currentPage=all
De récentes découvertes ont été réalisées sur la réserve du Xi Pingu et révèlent l’existence d’une cité avec des fondations de 11 mètres de larges.
http://www.nbcnews.com/id/3077413/ns/technology_and_science-science/t/lost-cities-amazon-revealed/#.UhYex13JtqM
Une BD est également parue chez Glénat « les cités perdues d’amazonie » tome un de Dorison et Bocci.
Prochaine figure Ludwig Leichhardt …