Et si l'on en revenais, en ce dimanche plutôt pluvieux, à une image de Jacques Martin ! Ses images les plus mémorables se trouvent souvent dans les albums de l'âge d'or, et vous ne serez donc pas trop surpris que je vous montre aujourd'hui une case du Tombeau étrusque.
J'aime ces grandes cases introductives qui s'accompagnent d'un récitatif paisible. C'est le début de l'histoire et Jacques Martin choisit d'adopter un style symphonique, au rythme très mesuré, aussi bien dans son texte que dans l'image. L'auteur nous montre donc un convoi qui avance lentement sur une voie romaine et il y accumule les détails typiques Il y a d'abord les serviteurs qui ouvrent la voie, puis des palefreniers qui tiennent des chevaux, puis le carosse couvert de literies qui permet au noble Valerius Sinner de rester à l'ombre, et enfin une compagnie de soldats qui permettent à tous les voyageurs d'être en sécurité. Deux petites colonnes de pierre et une sorte de petit temple bordent la Via Aurelia et le décor est ainsi magnifiquement planté. Le lecteur est transporté dans la Rome Antique en une seule image, sans effet inutile, grâce à de nombreux détails précis et la lecture peut commencer.
C'est une magnifique case que l'on peut revoir toujours avec le même plaisir. Jacques Martin y était alors au sommet de sa carrière.
J'aime ces grandes cases introductives qui s'accompagnent d'un récitatif paisible. C'est le début de l'histoire et Jacques Martin choisit d'adopter un style symphonique, au rythme très mesuré, aussi bien dans son texte que dans l'image. L'auteur nous montre donc un convoi qui avance lentement sur une voie romaine et il y accumule les détails typiques Il y a d'abord les serviteurs qui ouvrent la voie, puis des palefreniers qui tiennent des chevaux, puis le carosse couvert de literies qui permet au noble Valerius Sinner de rester à l'ombre, et enfin une compagnie de soldats qui permettent à tous les voyageurs d'être en sécurité. Deux petites colonnes de pierre et une sorte de petit temple bordent la Via Aurelia et le décor est ainsi magnifiquement planté. Le lecteur est transporté dans la Rome Antique en une seule image, sans effet inutile, grâce à de nombreux détails précis et la lecture peut commencer.
C'est une magnifique case que l'on peut revoir toujours avec le même plaisir. Jacques Martin y était alors au sommet de sa carrière.