Raymond a écrit:Est-ce que certains d'entre-vous vont s'y intéresser ?
Absolument
, car j'apprécie beaucoup le style de Stefano Turconi de manière générale, mais aussi l'atmosphère de l'Angleterre géorgienne des récits. Même si je n'ai pas encore acheté ce 2e volume.
Les histoires des
Filles des Marins perdus sont très différentes du
Port.
Le
Port est un roman graphique assez long, tout en crayonné, qui verse doucement dans le fantastique/merveilleux et le tragique.
Les
Filles sont des nouvelles
légères (double sens volontaire), douces ou amères, dans le même style graphique, mais encrées et en couleur.
EDIT: je viens de lire l'article de Filippini, qui retrace bien la genèse de ces histoires. Je suis cependant en désaccord avec le qualificatif d'"aventures exotiques" : les trois ouvrages se passent bien plus à Plymouth qu'ailleurs et il s'agit, pour moi, davantage de voyage des personnages en eux-mêmes, de quête de soi et de sa place dans le monde, de Bildungsroman (
with a twist pour le
Port) et de scènes de mœurs — re-double sens volontaire —, à la manière d'une Jane Austen (toutes choses égales par ailleurs
) de filles "de mauvaise vie" (mais au grand cœur et pas sottes), que de grandes aventures riches en rebondissements, coups de sabres et îles perdues...