Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Peter Bagge est un dessinateur indépendant qui a déjà une longue carrière derrière lui. Il vient de sortie un biopic consacré Margaret Sanger, une militante anarchiste américaine.
Nombre de messages : 797 Age : 45 Localisation : Suisse Date d'inscription : 16/09/2011
Raymond a écrit:Deck Backderf est plus ou moins connu en France, grâce à un petit chef-d'œuvre qui est paru il y a quelques années et qui s'intitule Mon Ami Dahmer. Je l'avais lu mais ne l'avais pas commenté à l'époque, un peu par manque de temps. Ce qui est certain, c'est que ce portrait véridique de l'enfance d'un tueur (dont Backderf était un camarade de classe) est vraiment une réussite éclatante. Il a été réédité et on le trouve normalement encore en librairie.
Je trouve que ce sujet ne peut que fasciner. S'imaginer qu'il a côtoyé Jeffrey Dahmer avant que Jeffrey ne devienne « le cannibale de Milwaukee » ce tueur en série particulièrement sordide rend ce roman graphique captivant. Je l'ai vraiment bien aimé.
Raymond a écrit: Backderf a publié d'autres romans graphiques, tous marqués par une belle volonté de réalisme, [...].
Pourtant, j'ai nettement préféré Trashed.
C'est bien plus banal, il va parler de son job durant 1 année : éboueur intérimaire! Je l'ai trouvé bien plus prenant.
Ce récit correspond pleinement à ce que l'on qualifie d'"Underground". Qui se donnerait la peine pour effectuer un "roman graphique" sur la vie quotidienne d'une équipe d'éboueur?
A la base, c'était une autobiographie d'une cinquantaine de pages. Puis, en 2010, il va la transformer en fiction de plus de 200 pages qui reste toutefois, librement inspirée de son expérience.
Vraiment, je conseille de le lire. Elle m'a vraiment pris cette aventure qui va de paire avec son graphisme.
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Je l'ai lu, et malgré son sujet un peu "ordinaire", l'album n'est jamais ennuyeux. Trashed est en effet aussi un livre à recommander.
Sinon, il y a encore d'autres livres de cet auteur que je n'ai pas lus, comme Punk Rock & Mobile Home, qui doivent être pas mal. Est-ce que tu connais ?
Nombre de messages : 797 Age : 45 Localisation : Suisse Date d'inscription : 16/09/2011
Raymond a écrit: Sinon, il y a encore d'autres livres de cet auteur que je n'ai pas lus, comme Punk Rock & Mobile Home, qui doivent être pas mal. Est-ce que tu connais ?
J'ai vu que True Stories est sorti cette année. Je suis curieux de le lire mais je n'ai pas encore mis la main dessus en médiathèque, tout comme Punk Rock & Mobile Home.
Si tu auras l'occasion de les lire, j'attends tes impressions avec intérêt.
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Raymond a écrit:Peter Bagge est un dessinateur indépendant qui a déjà une longue carrière derrière lui. Il vient de sortie un biopic consacré Margaret Sanger, une militante anarchiste américaine.
Nombre de messages : 797 Age : 45 Localisation : Suisse Date d'inscription : 16/09/2011
Je viens de relire :
que Joe Matt dédicacera à :
Le dos du roman graphique le résume très bien :
Il s'agit en fait de la suite de Peep Show et Strip-Tease , une auto-biographie qui dépeint un personnage médiocre, fainéant radin, jaloux dépendant de la pornographie. Il a suivi sa petite amie rejoint Trish à Montréal et a vécu 4 ans avec elle. C'est ce qui fait tour le charme de cet auteur.
Dans épuisé, il a rompu avec Trish. Vivant dans un appartement en colocation, il explique qu'il passe la plus belle partie de son temps à composer des vidéos pornos sans l'apparition d'un "hardeur" au lieu de dessiner. Il rencontre aussi ses amis dessinateurs : Seth et Chester Brown (Auteurs canadiens et non américains, est-ce que l'on pourra en parler ici?).
Le titre, il l'explique :
Je dois avouer que j'adore cet auteur et bien sûr ses œuvres.
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Effectivement, Joe Matt fait intervenir ses collèges Seth et Chester Brown dans certaines de ses histoires, et je me demande toujours si ce qu'ils se disent a vraiment été dit.
En tout cas, Joe Matt est d'une franchise désarmante.
Nombre de messages : 138 Age : 53 Localisation : Roanne (42) Date d'inscription : 25/03/2009
Bonjour à tous, et meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2020 ! Il y a bien longtemps que je ne suis pas venu écrire sur le forum, mais j'essaie d'y jeter un oeil régulier, car il reste toujours aussi intéressant, et surtout, nimbé d'une atmosphère conviviale et bienveillante, qui fait malheureusement défaut à pas mal d'autres sites sur le web.
J'avoue que j'ai été très touché de repointer aussi dessus, via les mots "auteurs indépendants américians", et de trouver le partage de beaucoup de mes chroniques faites pour BDzoom. Un grand merci Raymond pour cette idée pour le forum et pour apprécier, je crois, ce que j'avais écris. Ca fait fichtrement plaisir.
Comme certains d'entre vous l'ont peut-être vu passer sur les réseaux (on ne sait pas toujours qui se cache derrière un pseudo) ;-), j'ai donc décidé de quitter mon poste au sein de BDzoom.com, pour des raisons personnelles. j'avoue que j'avais la tête dans le guidon depuis deux ans, et que cela explique aussi un peu pourquoi je ne prenais plus le temps d'écrire ailleurs. J'ai rejoins l'équipe de PlaneteBd depuis le 1er janvier, et commence doucement à reprendre le rythme de chroniques "régulières", même si je n'ai plus la charge d'un écrit (ou deux) par semaine systématique. Je dois normalement conserver le suivi de certains labels qui me tiennent à coeur, et si cela ne sera jamais aussi important que la carte blanche dont je bénéficiais sur BDzoom, un choix est un choix.
Je m'apprêtais cependant à développer une rubrique réservée aux indépendants, ce que je ne pourrai pas faire du coup, mais je tâche au mieux de rester en contact avec toutes ces lectures, que j'affectionne et souhaite défendre, tant sur Planète BD que sur mon blog, que certains d'entre vous connaissent.
Je réfléchis à la meilleure solution pour rendre tout cela le plus lisible et facilement trouvable en ligne, ce qui n'est pas simple. Sans doute cela devra t-il passer par une réorganisation de ce blog en l'occurence, qui est un peu fourre-tout.
En tous les cas, bravo pour l'éclectisme du forum, et bonne continuation pour 2020 !
Nombre de messages : 797 Age : 45 Localisation : Suisse Date d'inscription : 16/09/2011
Godot a écrit:
Raymond a écrit: Sinon, il y a encore d'autres livres de cet auteur que je n'ai pas lus, comme Punk Rock & Mobile Home, qui doivent être pas mal. Est-ce que tu connais ?
J'ai vu que True Stories est sorti cette année. Je suis curieux de le lire mais je n'ai pas encore mis la main dessus en médiathèque, tout comme Punk Rock & Mobile Home.
Si tu auras l'occasion de les lire, j'attends tes impressions avec intérêt.
A suivre...
Je viens de lire True Stories.
Dans le préface, il l'explique assez bien. Avant de se faire connaitre grâce à ses romans graphiques : Punk Rock & Mobile Home, Mon ami Dahmer, Trashed , il a, durant 1990 et 2014, écrit et dessiné env. 1 500 histoires courtes (généralement d'une page et quatre cases). C'était publié dans un strip underground, distribués gratuitement. C'est, selon lui, une compilation du meilleur de cette période.
Ce sont des histoires anodines, inspirée par des faits réels de sa vie quotidienne.
Durant ces 25 ans, Derf Backderf a changé de styles, à plusieurs reprises.
Cela me fait beaucoup penser à La Vie secrète des jeunes de Riad Sattouf. Ou
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Berlin est une œuvre "magistrale" que Jason Lutes a commencé à dessiner il y a presque 20 ans. Il a enfin publié le tome 3 au cours de l'année 2019, environ 10 ans après le tome 2.
J'ai lu ce tome 3 pendant l'automne 2019 et je n'ai pas eu trop de peine à reprendre le fil de l'histoire. J'ai tout de même regretté tout ce temps passé entre les 2 tomes, car la conclusion très nostalgique ne m'a finalement pas trop passionné.
.
il faudrait tout relire en entier, mais il y a tellement de livres à lire.
ActuaBD parle sinon de cet ouvrage (qui est probablement un futur classique) sur cette page :
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Frank Guigue (ou si vous préférez Hectorvadair) écrit maintenant ses billets sur Planète BD mais il garde toujours les mêmes sphères d'intérêt.
Il a récemment interviewé Matt Kindt, un auteur américain connaissant un certain succès, dont j'ai déjà parlé au début de ce sujet.
Cet entretien survole intelligemment la carrière de l'auteur qui reste à cheval entre deux univers, celui des super-héros et celui des auteurs indépendants.
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Le dessinateur Richard Sala est mort à 61 ans.
Il avait publié une vingtaine d'albums chez des éditeurs comme Fantagraphic, mais seulement deux ou trois ont été traduits en français. Il faut bien avouer que je ne le connais pas.
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Je ne connais pas beaucoup Tony Millionnaire mais c'est un dessinateur indépendant qui rencontre un assez grand succès auprès de la critique.
Son dernier livre traduit en français s'intitule Billy Noisettes.
Le style de Tony Millionnaire est assez personnel et il faut probablement faire un effort pour entrer dans son univers.
Selon ActuaBD, l'ambiance de cette œuvre est plutôt sombre. Je cite un extrait de l'article : l’humour domine mais résonne comme une formule de politesse lors d’un enterrement !
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
J'ai déjà parlé de Derf Backderf quelque part, probablement dans "Je viens de lire", car il est l'auteur très remarqué de "Mon ami Dahmer", un graphic novel tout à fait remarquable (c'est même un "must" pourrait-on dire). Je suis donc très attentivement tout ce qu'il publie !
La nouveauté de cet auteur, c'est Kent State, Quatre morts dans l'Ohio, un livre historique qui raconte une révolte étudiante pacifiste en 1970 dans le comté de Kent, en réaction à la politique guerrière menée par Nixon au Vietnam.
On y retrouve le style caricatural très singulier de l'auteur, qui en l'empêche pas de raconter avec beaucoup de nuances des événements réels.
J'ai l'impression que c'est encore une BD indispensable, Décidément, il y en a un peu trop cet automne, mais celui-là, je ne vais pas le manquer.
Nombre de messages : 797 Age : 45 Localisation : Suisse Date d'inscription : 16/09/2011
Comme Kent State est abordé ici, je trouve judicieux de mettre une copie de l'intervention d' eleanore-clo que je remercie beaucoup pour ses explications complètes et intéressantes.
eleanore-clo a écrit:
Godot a écrit:
eleanore-clo a écrit:
[...] Kent State ne m'attire pas car, ayant vécu aux Etats-Unis, il me semble qu'il faut quitter l'arrogance moralisatrice du vieux continent. La vie américaine et plus particulièrement celle politique des étudiants est beaucoup complexe que celle véhiculée par les images simplistes des media européens. Et après une année difficile, je recherche avant tout la légèreté. [...]
Je ne comprends par trop ce que tu veux dire avec le vieux continent. Je te dis tout de suite que je n'ai pas lu cette BD, mais l'auteur, Derf Backderf est un auteur de bandes dessinées américain, originaire de l'Ohio (L’état dans lequel a eu lieu cette fusillade)
Bonjour Godot
Oui, vous avez totalement raison, mes propos méritent d’être éclaircis car j’ai eu recours à des ellipses par trop importantes.
Déjà sur l'évènement lui-même. Il est historiquement incontestable que la Guerre du Vietnam, populaire à ses débuts, a été de moins en moins bien acceptée par les citoyens américains. Une fraction croissante de l’opinion l’a progressivement rejetée et les étudiants se sont mobilisés. Il convient aussi de noter qu’une partie de leur opposition venait de l’enrôlement forcé dû au système de loterie (https://en.wikipedia.org/wiki/Draft_lottery_(1969)). Ainsi, chaque jeune homme recevait un numéro. Si son numéro était appelé, il devait servir dans l'armée et partir au Vietnam. Ce système était perçu comme très injuste car liberticide. Plutôt que de faire appel au volontariat, les gens étaient forcés de partir au combat. De plus, les familles bien introduites bénéficiaient de passe-droits ce qui a attisé la colère des autres. La guerre au Vietnam fut aussi une des guerres les plus ouvertement médiatisées. Les grandes chaînes télévisées ont envoyé maint journalistes qui ont filmé le conflit au quotidien. Comme les images ne faisaient l'objet d'aucune censure militaire, les familles américaines pouvaient voir des cadavres ensanglantés de soldats américains au « journal de 20h ». Les documents les plus dramatiques bénéficiaient de la une des media (je joins à ma réponse la célébrissime photographie de Kim Phuc).
Toutes ces communications contribuèrent massivement à retourner l’opinion et plus particulièrement celle des étudiants. Johnson a sous estimé la ténacité d'Hô Chi Minh, et la Maison Blanche s’est progressivement discréditée au fur et à mesure que la guerre s’enlisait.
We are not about to send American boys nine to ten thousand miles away from home to do what Asian boys ought to be doing for themselves Nous ne sommes pas sur le point d'envoyer des garçons américains à quinze ou seize mille kilomètres de chez eux faire ce que des garçons asiatiques devraient faire (discours de Johnson le 21 octobre 1964 à l'université d'Akron)
Dès lors, manifestations et exactions se sont multipliées provoquant la riposte des autorités. Il en a notamment résulté la tragédie du Kent State Shooting où la Garde Nationale a tiré sur la foule tuant ou blessant gravement 13 jeunes.
Comme les Etats-Unis ont une culture de la liberté d’expression et la protège, et comme ce pays a le courage de regarder son passé sans aucune complaisance, l’utilisation du May 4 massacre comme sujet d’une BD est « normal ». De plus, les Américains voient l'État comme une institution qu'ils financent par leurs impôts et qui donc doit satisfaire « ses clients ». Il n'y a aucune déférence vis-à-vis de l'État, des fonctionnaires ou des politiciens comme on en trouve en France. Du coup, pointer du doigt une défaillance va de soi.
Après, ce qui m’a étonnée, c’est le choix de cette BD dans de nombreuses sélections francophones actuelles. J’ai donc émis l’hypothèse (à tort peut être, je le concède) que son élection a été faite, peut être pour ses qualités intrinsèques, mais surtout parce qu’elle stigmatise un Etat et son pouvoir politique avec lesquels l’Europe entretient une relation ambiguë, faite d’admiration et de rejet. Et il faut placer l’expression « arrogance moralisatrice » dans le contexte du rejet du système étasunien. Le vieux continent est intimement convaincu que ses valeurs sont les meilleures et il regarde les autres à cet aune. Et pourtant, que de similarités entre les deux côtés de l’Atlantique. Les 4 morts de l’Ohio sont ainsi à mettre en regard de la centaine de manifestants tués par la police française le 17 octobre 1961 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_17_octobre_1961).
J’ai fini par lire la BD pour me faire ma propre opinion. Tout d’abord, il faut saluer le travail documentaire. Les fais sont précis, basés sur les interviews de protagonistes. Des cartes permettent de mieux comprendre les différents affrontements s’étant déroulés sur le campus.
L’intrigue suit la vie de plusieurs protagonistes, celle des victimes du 4 mai mais aussi celle d’un jeune indicateur au service des autorités. Le regard porté sur les étudiants est bienveillant et compréhensif, et les portraits de casseurs sont largement contrebalancés par ceux de jeunes « potaches », pris dans les tourbillons de l’Histoire. Nous vivons aux côtés des universitaires cette période tragique. Et leurs parents et enseignants participent de la narration où ils incarnent un autre éclairage à mi-chemin entre la révolte et la sagesse. De même, quelques pages traitent des soldats et de leur vision du drame. Côté Garde Nationale et autorités municipales, le regard de Backderf est sévère. Il dépeint des personnes « nuisibles », au mieux incompétentes. Le livre n’est donc pas qu'un témoignage mais constitue un manifeste politique. Manifeste plutôt consensuel car, outre le meurtre des quatre jeunes, la suite des événements a démontré que Nixon a fait une erreur militaire majeure en envahissant le Cambodge, vrai base arrière du Việt Minh et du Viêt-Cong. Néanmoins, stigmatiser la Maison Blanche comme le fait l'auteur (le discours du 30 avril est tout de suite mis en scène) est une erreur.
N'oublions pas que Nixon a fait campagne en 1968 sur une paix honorable au Vietnam et qu'il a négocié le retrait américain de 1973 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_paix_de_Paris). Le regard des historiens sur la politique étrangère du 37ème président est donc aujourd'hui beaucoup plus nuancé. Un autre choix éminemment politique de Backderf est la dénonciation du ROTC, le programme d'entrainement militaire des lycéens et universitaires (https://en.wikipedia.org/wiki/Reserve_Officers%27_Training_Corps). Or le ROTC est une voie reconnue aux Etats-Unis, n'ayant jamais été questionnée, mais dont la présence massive sur les campus a connu un relatif recul durant la Guerre du Vietnam.
Le graphisme de la BD ne m'a pas séduite : des visages identiques où l'émotion est rendue à minima, un trait statique, d'incessants changements de cadrage, etc.
Pour en revenir aux actuels successeurs des étudiants, leur conscience politique a beaucoup changé depuis les années Johnson et Nixon. Tout d’abord, il faut avoir en tête que les frais de scolarité universitaire sont devenus très élevés (de 10 000 $ le semestre à 40 000 $ pour les établissements les plus prestigieux) et que cet investissement (réalisé grâce à l’endettement la plupart du temps) doit être rentabilisé, ce qui fait qu’il y a aujourd’hui peu de grèves et de manifestations sur les campus mais plutôt des jeunes assidus au travail scolaire. Un autre élément structurant est l’individualisme américain qui, par exemple, favorise la bénévolat personnel plutôt que l’action politique.
Nombre de messages : 34266 Age : 68 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 03/03/2009
Un nouvel album de Paul Kirchner est paru mais je ne l'ai pas encore vu en librairie. Il fait partie de la série Dope Rider et s'intitule Pour une poignée de délires.
ActuaBD nous en montre quelques planches et Frédéric Hojlo commente cette sortie.
"Pour une poignée de délires" : le retour halluciné de Dope Rider, (...) - ActuaBD