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La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL

2 participants

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eleanore-clo

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grand maître
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ATTENTION ! CHEF D’ŒUVRE !


La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL A34

La Seconde Guerre Mondiale, que ce soit ses préquelles ou ses conséquences, inspire beaucoup les auteurs en ce moment. Ainsi L’ordre du jour, prix  Goncourt 2017, traite de l’Anschluss, et l’encore plus remarquable La Disparition de Josef Mengele, prix Renaudot 2017, évoque le destin minable d’un des bourreaux d’Auschwitz. Et voilà que Claire Fauvel signe une remarquable adaptation en BD du roman éponyme de Julia Billet, paru en 2012, et redevenu d’actualité : La guerre de Catherine.

Cette BD raconte la vie de Rachel Cohen, une jeune adolescente juive, durant l’Occupation. L’histoire commence en région parisienne, puis se déplace à Riom, Limoges et dans les Pyrénées.  En fait, à l’instar de la chanteuse Barbara, l’héroïne doit régulièrement changer de cachette pour échapper aux rafles de Vichy et des nazis. Nous assistons à la naissance de sa passion pour la photographie. Rachel est un Robert Doisneau en herbe, et le célèbre artiste est d’ailleurs mentionné : « Robert, qu’il s’appelle. Il photographie tout ce qui bouge. Les gamins, les passants, les passants, les amoureux… tout le monde y passe ». On peut aussi s’interroger sur l’appareil photographique. Certes, Rolleiflex est le nom d’une marque prestigieuse, commercialisant des appareils fabriqués en Allemagne (…), et encore présente aujourd’hui (le portrait officiel de François Hollande, présent dans toutes les mairies de France entre 2012 et 2017 !). Certes donc. Mais Rolleiflex peut aussi être perçu comme le compagnon d’errance de Rachel. Il est en quelque sorte le deuxième héros du livre, celui qui jamais ne l’abandonnera et qui lui permettra de rencontrer l’amour. Les différentes photographies du Rolleiflex bâtissent un témoignage  intime de la vie quotidienne pendant l’Occupation, et lui donne vie et authenticité. Rachel Cohen nous est d’ailleurs dépeinte comme une artiste talentueuse, au point que ses clichés seront exposés dans une galerie en 1946. Julia Billet parle fort bien du 6ème art : « Parfois, j’ai l’impression que les images préexistent dans un monde invisible. Nous nous contentions de les révéler ».

La BD est d’une richesse époustouflante. Derrière une œuvre mettant en scène des enfants, se cache un livre pour les adultes. Rachel Cohen, comme Anne Frank, est une enfant de la guerre. Et le drame de la Shoah est caché derrière toutes les pages. Néanmoins, nulle haine ne transparait. Tout d’abord, Julia Billet magnifie les justes, ces français ayant pris des risques énormes pour cacher et protéger les juifs. Puis, en filigrane, l’auteur parle aussi de la Collaboration, de ce conflit qui déchire les français. Ainsi la mère supérieure du couvent où Rachel se cache déclare : « Certains fervents croyants n’en sont pas moins des fervents collaborateurs. Méfie-toi de tous, même du curé. A la confession, ne dis rien de ton passé ». On retrouve un peu le même refus du manichéisme chez Gibrat, dans Le Vol du Corbeau, où le Commissaire n’est ni bon, ni méchant. Le sujet a aussi été traité par Fabien Nury dans Il était une fois en France où Joseph Joanovici assied sa fortune sur une frontière trouble, entre moralité et immoralité. Enfin, Julia Billet va plus loin que ses illustres ainés en abordant le sujet de la Wehrmacht. Et, clairement, Rachel va être sauvée par un modeste soldat, apprenti photographe, comme elle, et qui va la prévenir d’une rafle : « Même chez les allemands, il y a des gens qui se battent contre la guerre. C’est forcément le signe que cette folie cessera ». Cet optimisme, cette indéracinable foi dans le futur, quelques soient les tragédies, sont la signature de cette BD. Ainsi Alice, la petite sœur adoptive de Rachel, retrouvera son frère et reconstruira sa vie. Antoine, le résistant, et Cristina, son épouse, ont un enfant. Quant au destin de l’héroïne, je laisse le lecteur le découvrir…. Foi en l’être humain ne veut d’ailleurs pas dire naïveté. Les séquelles de la guerre sont terribles. Rachel va perdre ses parents et des amies. Antoine, le résistant perd son bras, et on ne sait pas où Étienne, le photographe a perdu sa jambe.

Le sujet de l’identité religieuse est abordé dans la BD. Ainsi, Rachel, pour se fondre dans la population et éviter d’être suspectée, va faire sa Profession de Foi. Elle va aussi convaincre 3 petites filles juives de consommer du porc, malgré l’interdit : « Je suis comme vous, je n’ai pas le droit de manger cette viande normalement…. Dieu comprend ça, il est sage et bienveillant ». Le titre de la BD repose d’ailleurs sur cette problématique. En effet, Rachel Cohen va devoir changer de nom pour mieux se cacher. Et elle s’appellera Catherine Colin durant toutes les années noires. Cependant, comme le dit le philosophe Korzybski, « la carte n’est pas le territoire ». Rachel et Catherine sont une même personne, une enfant généreuse, passionnée et quelque peu dépassée par les évènements. En fait, la pensée de l’héroïne est résumée au tout début de l’ouvrage : « J’ai beau être juive, je n’ai jamais vraiment cru en Dieu ». La tragédie la Shoah est toute entière là : un génocide qui ne repose sur rien si ce n’est la folie.

Il convient aussi de noter que Julia Billet fait commencer son intrigue en banlieue parisienne, à Sèvres, dans la Maison d’enfants. Ce lieu est réel, https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27enfants_de_S%C3%A8vres, et des enseignants passionnés y ont pratiqué une pédagogie libertaire, basée sur l’observation et la responsabilisation des enfants.  Le même type d’établissement, la célèbre Summerhill School : https://fr.wikipedia.org/wiki/Summerhill_School, connut une grande notoriété dans les années 1970. Les directeurs de la Maison d’enfants, appelés ici par leurs pseudonymes, Goéland et Pingouin, ont enseigné à des générations d’enfants dont certains devenus célèbres comme le mime Marceau ou Paul-Emile Victor. Un petit dossier comprenant des photographies d’archives complète la BD et nous invite à pousser la porte de ce lieu si atypique.

Le graphisme de Claire Fauvel se marie parfaitement avec le scénario de Julia Billet. L’artiste affiche clairement sa filiation avec le monde de l‘illustration. Chaque vignette crée une ambiance tendre, empreinte de finesse et de retenue. Les mouvements sont  suggérés avec une grande délicatesse. Les traits sont « ronds » et je ne suis pas certaine que la dessinatrice ait même crayonné ou encré avant de passer aux pinceaux. Les couleurs respirent aussi la douceur. Aucune n’est tranchée et les contrastes sont inexistants. Tout se passe comme si la BD était une succession d'aquarelles. En fait, Fauvel applique la même règle que Rachel utilise pour ses photographies : « L’heure du midi n’offre aucune ombre, aucune place aux demi-teintes ni aux clairs-obscurs ». Les années 1940 sont parfaitement restituées, et on imagine une solide documentation, et tant la Citroën Traction Avant que le bus Renault font plus vrais que nature. Enfin, la dessinatrice nous offre moult clichés pris par l’héroïne. Fauvel nous prend par la main et nous invite à découvrir une comédie humaine, à rêver devant tous ses visages et à imaginer les destins, les joies, les peines, les projets derrière les postures et les regards. La BD en acquière encore plus de substance.  

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL A37 La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL A35

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL A36

En conclusion, on retrouve donc dans la BD l’idée de l’histoire broyeuse et destructrice de destins, celle si bien mise en scène par Vittorio Giardino dans Jonas Fink. La guerre a ainsi volé l’enfance de toute une génération. Cependant, Rachel, malgré les deuils, en sort grandie et sans haine: « J’ai besoin de m’empreindre du monde, de voyager, d’aller à la rencontre d’ailleurs et des autres ». Le message du livre est donc un message positif de croyance dans le futur et dans l’humanité. La guerre de Catherine est une œuvre très émouvante, un chef d’œuvre d'humanisme. Elle concourt d'ailleurs pour un grand prix au festival d’Angoulême 2018 : http://www.bdangouleme.com/347,prix-bd-des-collegiens. Souhaitons-lui bonne chance. Very Happy



Dernière édition par eleanore-clo le Dim 14 Jan - 20:04, édité 1 fois

Raymond

Raymond
Admin

eh bien ... que d'éloges ! C'est une BD qui doit en valoir la peine. Very Happy

Je ne me souviens pas de l'avoir vue sur les rayons des librairies. Elle est donc sortie en toute discrétion.

Mais il doit être possible de la commander. Wink


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Raymond

Raymond
Admin

L'enthousiasme d'eleanore-clo a été partagé par d'autres lecteurs.   pouce

La Guerre de Catherine vient de remporter le "Fauve jeunesse" à Angoulême.

http://www.actuabd.com/Angouleme-2018-Fauve-jeunesse-pour-La-Guerre-de-Catherine-de-Fauvel-Billet-Rue

Je crois qu'une lecture devient inévitable !   Very Happy


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Raymond

Raymond
Admin

Comme il y a peu de nouveautés retentissantes, en ce moment, j'ai commandé chez mon libraire la Guerre de Catherine.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Guerre10

C'est un récit très fort, ne serait-ce que par son thème (les enfants juifs pourchassés par les nazis en 39-45), qui séduit en fait le lecteur par sa grâce et par une certaine élégance. La scénariste évite en effet d'introduire des événements sensationnels et raconte de façon intimiste les années de guerre d'une jeune fille passionnée par la photographie. S'il n'y avait pas le contexte historique dramatique, on aurait presque l'impression de lire un de ces romans d'apprentissage qui permet de découvrir les multiples voies qui permettent au hommes d'accomplir leurs existences. Mais comme l'indique le titre, le sujet principal reste la guerre de 39-45, et les répercussions qui se sont abattues sur les peuples.

C'est par ailleurs une histoire vraie (quoiqu'elle ait été un peu romancée). Elle est inspirée par la jeunesse de la grand-mère de la scénariste, et un petit dossier en fin d'album expose les faits authentiques qui ont inspiré ce livre.

Le dessin est souple et gracieux, et il exprime à merveille les sentiments intimes de la plupart des personnages. La mise en page est simple, tandis que le livre se lit assez vite, et c'est là un signe qui ne trompe pas. La plupart des grandes BD se lisent sans peine et procurent un plaisir immédiat.

Les jurés d'Angoulême ont été bien inspiré en couronnant ce livre qui ne méritait pas de rester inaperçu.

Merci aussi à eleanore-clo de nous commenter avec régularité les nouvelles publications qui méritent d'être lues par les amateurs.   pouce


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eleanore-clo

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grand maître
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Au nom de Catherine est l'adaptation en BD, par l'autrice Julia Billet, de son roman éponyme. Cette œuvre constitue surtout la suite de La guerre de Catherine, Fauve Jeunesse de 2018. Et Mayalen Goust succède à Claire Fauvel au dessin.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Couv_471397

Après avoir vainement essayé de vivre avec Etienne, Catherine alias Rachel Cohen retourne dans le cocon de la Maison des enfants de Sèvres. Aidée par "Pingouin" et poussée par "Goéland", la jeune photographe trouve un premier travail : la couverture de la Fête de l'Humanité. Dans un monde hostile au travail féminin, le talent hors-norme de l'héroïne lui ouvre bientôt de multiples portes. Elle fait ainsi la connaissance de Max Ernst puis de Simone de Beauvoir. Si le traumatisme de son enfance empêche la reportrice de travailler sur Auschwitz, elle n'en couvre pas moins la première colonie d'enfants français en Allemagne et s'y lie avec Tils, un jeune local horrifié aussi par l'apocalypse nazi. Puis Catherine rencontre Mavis, une chanteuse noire américaine, qui lui fait découvrir la ségrégation. Notre héroïne part alors outre-Atlantique pour couvrir un des premiers procès pour l'égalité des droits…

Bien que le livre soit présenté dans le rayon jeunesse, il s'adresse aux adultes. L'auteure établit un parallèle entre toutes les ségrégations, celle vécue par les juifs durant les années d'horreur mais aussi celle subie par les femmes dans une société qui veut les cantonner à un rôle de mère de famille et enfin celle endurée par les afro-américains aux Etats-Unis. Antisémitisme, misogynie et racisme se nourrissent de la même bêtise et peuvent tuer de la même façon. En complément, avec délicatesse et sensibilité, Billet aborde aussi le sujet de l'homosexualité, tabou dans les années 1950. Au final, la BD se veut militante et défenderesse de toutes les minorités (ou plus dans le cas des femmes) brimées. Page après page, la liberté crie pour s'imposer.
Le roman graphique constitue aussi un chant d'espoir. Nous assistons ainsi aux premières tentatives de réconciliation franco-allemande et l'auteure met l'accent sur les êtres de bonnes volontés dont la générosité et la conscience transcendent les préjugés.
L'intrigue s'appuie sur des faits réels dont le procès Brown qui opposa le révérend Brown et le bureau des affaires scolaires de la petite ville de Topeka au Kanzas. Cette dernière appliquait la doctrine "séparés mais égaux" et avaient créé des écoles primaires distinctes pour les élèves blancs et noirs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Brown_v._Board_of_Education
Des propos de grande qualité rythment les échanges et je ne peux résister au plaisir d'en citer deux : Prends toi en main, ne compte pas trop sur les autres. C'est le prix de la liberté, et La paix ne peut venir que de si nous la faisons avec nous même et avec ceux que nous voyons comme ennemis.
Notons enfin que la signification du titre ne se dévoile que progressivement. Et au final, le lecteur comprend que la judaïcité de Catherine et les drames vécus durant sa jeunesse expliquent cette soif de liberté et d'action ainsi que sa compassion vis-à-vis des oppressés.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Aa158 La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Aa159

Côté graphisme, on ne peut que saluer le changement de dessinatrice. De la même façon que le style de Fauvel se marrait parfaitement avec l'enfance et l'adolescence, celui de Goust correspond parfaitement à la vie d'une jeune adulte. De par sa précision et la recherche du beau, le trait de Goust rappelle celui de Berthet, avec un côté plus épuré qui d'ailleurs donne une vision très moderne aux décors.
L'usage signifiant de couleurs primaires traverse la BD et le lecteur ne peut que remarquer l'omniprésence du rouge dans les moments clés : le retour à Sèvres, le défilé de mode, le refus d'aller en Pologne, la rencontre avec Simone de Beauvoir, celle avec Tils, etc. Bien évidemment, la coloriste fait référence à l'éclairage de la chambre noire qui sort ici du laboratoire pour colorer le monde, comme si notre univers était un lieu où les images se révèlent et se fixent.

Entre EEE et EEEE

Eléanore

Raymond

Raymond
Admin

Elle était donc là, cette chronique de "la Guerre de Catherine" ! Dans un sujet dédié que j'avais complètement oublié. J'avais également oublié le fait que j'y avais écrit quelque chose. Wink

Bon, je retiens que tu recommandes de lire la suite. Very Happy


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Raymond

Raymond
Admin

J'ai donc lu à mon tour An nom de Catherine, cette histoire douce amère d'une jeune juive qui essaie de trouver sa place dans la société française de l'après Deuxième Guerre Mondiale.

Comme le premier volume, c'est une histoire qui se lit facilement et assez vite. La dessinatrice Mayalen Goust (qui a adapté elle même le roman de Julia Billet) utilise en effet volontiers des images silencieuses, de même que des grandes cases contemplative et sans texte. D'un côté c'est agréable de lire tout cela assez vite mais ... le récit manque parfois un peu de substance.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Au-nom14

Les personnages restent cependant justes et bien sentis. Dans le roman d'origine, quelques uns d'entre eux ont réellement existé et la narratrice raconte en partie la jeunesse de sa grand-mère. Dans la BD, je ne retrouve toutefois pas cette force que peuvent avoir une autobiographie ou un récit tiré du réel. C'est une intrigue bien menée, qui dévoile opportunément la misogynie des sociétés européenne vis-à-vis d'une jeune femme qui veut travailler, ainsi que l'ambiance raciste de la société américaine pendant les années 50, mais il manque parfois au récit un peu de punch. Je l'explique en partie par le fait que la BD se lit un peu trop vite. Il y a probablement aussi une certaine prudence dans le scénario, pour ne pas choquer les jeunes lecteurs. Je suppose que le roman est un peu meilleur à cet égard.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Au-nom15

Le dessin apparait un peu sec, voir même assez sévère, mais cette impression est en partie liée au choix de couleurs légèrement ternes. C'est évidemment un choix volontaire, qui crée en fait une ambiance tout à fait appropriée. Pendant les années 40 et 50, la vie n'était pas légère et même s'il existait un certain optimisme, le travail était bien souvent dur. A cet égard, Catherine fait un peu exception car elle perce avec rapidité (et facilité)  dans le monde de la photographie. Sa vie n'apparait pas toujours éprouvante.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Au-nom16

C'est en fait une bonne BD, qui se lit très agréablement et qui est pleine de notations très justes, à laquelle il manque toutefois un petit quelque chose d'indéfinissable. Il y a de belles idées, comme par exemple les moments ou la dessinatrice nous montre les reportages photos de Catherine. Les images sont alors très belles et leur simple vision arrive aisément à nous convaincre que l'héroïne du livre a un réel talent. L'ambiance colorée du livre change par ailleurs à chaque chapitre car les images sont présentées dans une bichromie ou une trichromie dont les teintes varient régulièrement. C'est original et les nuances sont délicatement choisies.

La guerre de Catherine de Julia BILLET et Claire FAUVEL Au-nom17

Au total, j'ai bien aimé ce livre ,mais sans plus. Il est sans aspérité et sans défaut, mais il manque un peu de puissance. Ce sera donc un EEE.


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