C'est en écoutant une émission radio (RTS1) Magali Le Huche: "Les Beatles m'ont sauvée de ma phobie scolaire" en mars que j'ai eu envie de lire cette BD.

Je viens de la lire et elle ne m'a pas laissé indifférent.
Il s'agit d'une autobiographie consacrée à une partie de sa vie. Du haut de ses 11 ans, le moment est venu, celui où l'on quitte l'enfance et que l'on débute l’adolescence.
Ce changement sera renforcé d'une part en allant dans un nouvel établissement scolaire, car elle débute le collège et d'une autre par la puberté. Alors qu'elle se réjouissait de débuter un nouvelle étape de sa vie, elle va se sentir perdue. Elle ne se sent pas à l'aise dans l'établissement scolaire et développe de l'anxiété. La relation avec les enseignants change et maintenant elle fait partie des classes des plus jeunes. Par métaphore, son sac "d'écolier" prend des dimensions gigantesques. Magali va développer une phobie scolaire et c'est en entendant pour la première fois une chanson des Beatles, qu'elle va s’en servir pour se réfugier dans un univers irréel mais rassurant.
Cette Bd auto-biographiqe traite le sujet sensible de la phobie scolaire. Dans sont témoignage,elle explique que la musique des Beatles lui a permis de se rassurer et d'explorer l'univers créatif. Grâce à cela, elle va se retrouver et définir son envie d'être illustratrice.
Grâce à ses parents qui l'écoutent, Magali pourra quitter le milieu scolaire classique pour suivre une formation qui lui permettra de s'épanouir.
les Beatles deviendront, à ce moment là, le point majeure, le centre

Grâce à leurs chansons elle va s'épanouir, prendre confiance en elle

Le coïncidence voudra qu'elle vive un changement important, le jour d'anniversaire de l’assassinat de John Lennon.

Le titre
Nowhere Girl est la transformation de celui d'une chanson des Beatles
Nowhere man. Magali l'a choisi car il signifie qu'elle a été prise par un sentiment de vide et de peur.
J'aime cette histoire, car j'ai également vécu cette étape de la vie avec beaucoup d'inquiétude. Un nouvel établissement, de nouveaux camarades, un professeur pour chaque matière enseignée. Je perdais mes repères et je débutais également, ce que l'on nomme "l'âge ingrat".
Cette période de ma vie a été compliquée mais je n'ai pas été pris de phobie scolaire, comme l'autrice. Mais, ce sont certaines similitudes qui renforcent cette sensation de me reconnaitre dans son récit. J'ai déjà fait la remarque dans un de mes posts dans le
sujet consacré à Riad Sattouf, j'ai à peu près le même âge qu'elle, alors je me reconnais dans cette case, par exemple :

La mode vestimentaire ! Chevignon, Reebok Pump, les doudounes Best Montana...
Le hasard a voulu qu'à cette même période de ma vie, j'ai également découvert et écouté les Beatles. Cela me m'apporte un sentiment particulier de similitude avec son témoignage. (Mais les Beatles n'auront pas autant d'importance pour moi, qu'ils ne l'ont été pour Magali)
Magali a bien fait de partager avec nous son histoire et comme son témoignage m'a rappelé plusieurs souvenirs, j'éprouve une tendresse particulière à cette histoire.