Peyo ... Franquin ... Morris ... il reste bien sûr le 4ème de la bande (des chouchous de M. Dupuis), à savoir Jean Roba. Il a lui aussi eu droit à un numéro commémoratif. C'est le spécial 20 ans de Boule et Bill, qui correspond au N° 2173 et qui est paru le 6 décembre 1979.
Ce numéro est moins remarquable que les précédents et, en dehors de sa couverture, il ne contient qu'un seul bonus intéressant. C'est un récit de 44 planches toujours connu aujourd'hui, et qui a été réalisé par une quinzaine de dessinateurs sur un scénario de A-P. Duchâteau et A. De Kuyssche. Il s'intitule Bill a disparu.
En fait, après une première page d'amorce réalisée par Roba, chaque dessinateur intègre sans complexe son univers propre dans le récit, en y insérant Bill le chien comme un simple trublion imprévu. C'est ainsi que Franquin, qui était alors en pleine "guerre des parcmètres", continue avec drôlerie à torturer l'agent Longtarin de la manière la plus sadique qui soit imaginable. Ce n'est qu'à la dernière image de sa contribution qu'il évoque la disparition de Bill, en guise de gag final. Peu importe, car ce sont avant tout de superbes et délirantes planches de Gaston.
De la même manière, Jijé dessine un Jerry Spring décontracté et humoristique. Sancho y rencontre un cocker un peu trop affectueux, mais s'agit-il vraiment de Bill ?
Dupa prend alors les choses en main, et c'est ainsi qu'intervient l'inspecteur Cubitus. A la fois dans le sujet et en dehors de l'univers de Boule et Bill, ses planches sont fort drôles, mais Bill s'y fait surtout remarquer par son absence.
Et ça continue ainsi avec des pages de Tibet, Deliège, Frédéric Jannin, Will puis Walthéry. Ce dernier dessine bien sûr une courte histoire de Natacha, qui rencontre toute une meute de cockers énervés et ressemblant à Bill. Le délire continue et le récit reste complètement décalé.
Finalement, après d'autres fantaisies imaginées par Jidéhem, Yann & Conrad, Frank Pé, Wasterlain ainsi que Vandersteen, Roba dessine la conclusion. Bill n'avait en fait jamais quitté le jardin familial.
Tout ça pour ça !
De fait, cette longue histoire fantaisiste était intéressante, mais dans le reste du numéro, on ne retrouvait que le contenu habituel du journal. Tout au plus y remarquait-on une ou deux pages de rédactionnel pour expliquer les qualités de Roba et le supplément qui était proposé, ainsi qu'un petit concours destiné aux plus jeunes. Rien de plus.
Quelques années après, Bill a disparu a été édité en album, et cette initiative était bienvenue. Mais depuis lors, ce "spécial Roba" ne peut plus être considéré comme un indispensable ...
Peu importe, cela reste quand même un numéro peu ordinaire.
Ce numéro est moins remarquable que les précédents et, en dehors de sa couverture, il ne contient qu'un seul bonus intéressant. C'est un récit de 44 planches toujours connu aujourd'hui, et qui a été réalisé par une quinzaine de dessinateurs sur un scénario de A-P. Duchâteau et A. De Kuyssche. Il s'intitule Bill a disparu.
En fait, après une première page d'amorce réalisée par Roba, chaque dessinateur intègre sans complexe son univers propre dans le récit, en y insérant Bill le chien comme un simple trublion imprévu. C'est ainsi que Franquin, qui était alors en pleine "guerre des parcmètres", continue avec drôlerie à torturer l'agent Longtarin de la manière la plus sadique qui soit imaginable. Ce n'est qu'à la dernière image de sa contribution qu'il évoque la disparition de Bill, en guise de gag final. Peu importe, car ce sont avant tout de superbes et délirantes planches de Gaston.
De la même manière, Jijé dessine un Jerry Spring décontracté et humoristique. Sancho y rencontre un cocker un peu trop affectueux, mais s'agit-il vraiment de Bill ?
Dupa prend alors les choses en main, et c'est ainsi qu'intervient l'inspecteur Cubitus. A la fois dans le sujet et en dehors de l'univers de Boule et Bill, ses planches sont fort drôles, mais Bill s'y fait surtout remarquer par son absence.
Et ça continue ainsi avec des pages de Tibet, Deliège, Frédéric Jannin, Will puis Walthéry. Ce dernier dessine bien sûr une courte histoire de Natacha, qui rencontre toute une meute de cockers énervés et ressemblant à Bill. Le délire continue et le récit reste complètement décalé.
Finalement, après d'autres fantaisies imaginées par Jidéhem, Yann & Conrad, Frank Pé, Wasterlain ainsi que Vandersteen, Roba dessine la conclusion. Bill n'avait en fait jamais quitté le jardin familial.
Tout ça pour ça !
De fait, cette longue histoire fantaisiste était intéressante, mais dans le reste du numéro, on ne retrouvait que le contenu habituel du journal. Tout au plus y remarquait-on une ou deux pages de rédactionnel pour expliquer les qualités de Roba et le supplément qui était proposé, ainsi qu'un petit concours destiné aux plus jeunes. Rien de plus.
Quelques années après, Bill a disparu a été édité en album, et cette initiative était bienvenue. Mais depuis lors, ce "spécial Roba" ne peut plus être considéré comme un indispensable ...
Peu importe, cela reste quand même un numéro peu ordinaire.