Les BD qui racontent l'antiquité ne sont pas si nombreuses que cela. Et puis, la série Oracle semble très bien se vendre dans les librairies (il y a certes une publicité très bien organisée). Alors ... alors, alors ... ne soyons pas snob ! Ouvrons un sujet dédié à cette série !
C'est toujours avec beaucoup de méfiance que j'aborde les BD de ce genre. Par "ce genre", j'entends toutes ces BD pseudo-réalistes qui racontent avant tout des récits de suspense ou des thrillers, dont le dessin est sans distinction particulière, qui multiplient les effets de style et de mise en page, et qui sont colorisées par Photoshop. Tout le monde fait ce genre de BD de nos jours, et les rayons des librairies sont couverts d'albums qui finissent tous par se ressembler. L'Oracle semble appartenir à cette catégorie, et voici pour illustrer mon propos une planche de la Pythie, tome 1 de la série, que j'ai trouvé sur Internet.
Il est bien difficile de juger un tel album en se contentant de le feuilleter, et c'est dans le fond surtout le scénario qui va éveiller ou non de l'intérêt. J'ai donc lu ce tome 1 et ... ce n'est dans le fond pas trop mal, même si l'Antiquité grecque que cet album raconte relève surtout de la pacotille. Tout commence avec l'arrivée dans un village grec d'un vieillard aveugle et pessimiste, qui raconte de vieilles histoires à la véracité douteuse.
Et le récit de l'aveugle commence. Il nous fait découvrir une pythie de Delphes au destin bien tragique, un dieu Apollon cruel et tyrannique, un roi spartiate qui veut conquérir l'Olympe, et la déesse Athéna qui se révèle roublarde tout en montrant un apparent conformisme. Il y a des batailles, des viols, des trahisons et des coups de théâtre, et l'on ne se demande par une seule seconde si tout cela est vrai. Tout cela n'est bien sûr qu'un récit fantaisiste imaginé pour distraire une assemblée.
Relevez au passage les effets de mise en page de la planche ci-dessus, avec ses incrustations d'images et la disparition du cadre de l'illustration principale. Mais ces procédés sont devenus aujourd'hui assez banals, et on les voit maintenant tous les jours.
Bref ! Le vieillard aveugle conduit son récit jusqu'au bout, et la fin révèle quelques surprises que je ne dévoilerai pas. A la fin, il reprend paisiblement son chemin.
Qu'en penser ? Eh bien, c'est une BD dont le récit multiplie manifestement les aspects spectaculaires, et qui paradoxalement se révèle assez conformiste. Elle se lit sans trop de déplaisir, car la fin offre quelques rebondissements, mais elle ne m'a pas pétrifié d'admiration. Il ne faut en tout cas pas trop se soucier de vraisemblance historique.
C'est peut être cela le nouveau péplum !
Je préfère tout de même Alix !
C'est toujours avec beaucoup de méfiance que j'aborde les BD de ce genre. Par "ce genre", j'entends toutes ces BD pseudo-réalistes qui racontent avant tout des récits de suspense ou des thrillers, dont le dessin est sans distinction particulière, qui multiplient les effets de style et de mise en page, et qui sont colorisées par Photoshop. Tout le monde fait ce genre de BD de nos jours, et les rayons des librairies sont couverts d'albums qui finissent tous par se ressembler. L'Oracle semble appartenir à cette catégorie, et voici pour illustrer mon propos une planche de la Pythie, tome 1 de la série, que j'ai trouvé sur Internet.
Il est bien difficile de juger un tel album en se contentant de le feuilleter, et c'est dans le fond surtout le scénario qui va éveiller ou non de l'intérêt. J'ai donc lu ce tome 1 et ... ce n'est dans le fond pas trop mal, même si l'Antiquité grecque que cet album raconte relève surtout de la pacotille. Tout commence avec l'arrivée dans un village grec d'un vieillard aveugle et pessimiste, qui raconte de vieilles histoires à la véracité douteuse.
Et le récit de l'aveugle commence. Il nous fait découvrir une pythie de Delphes au destin bien tragique, un dieu Apollon cruel et tyrannique, un roi spartiate qui veut conquérir l'Olympe, et la déesse Athéna qui se révèle roublarde tout en montrant un apparent conformisme. Il y a des batailles, des viols, des trahisons et des coups de théâtre, et l'on ne se demande par une seule seconde si tout cela est vrai. Tout cela n'est bien sûr qu'un récit fantaisiste imaginé pour distraire une assemblée.
Relevez au passage les effets de mise en page de la planche ci-dessus, avec ses incrustations d'images et la disparition du cadre de l'illustration principale. Mais ces procédés sont devenus aujourd'hui assez banals, et on les voit maintenant tous les jours.
Bref ! Le vieillard aveugle conduit son récit jusqu'au bout, et la fin révèle quelques surprises que je ne dévoilerai pas. A la fin, il reprend paisiblement son chemin.
Qu'en penser ? Eh bien, c'est une BD dont le récit multiplie manifestement les aspects spectaculaires, et qui paradoxalement se révèle assez conformiste. Elle se lit sans trop de déplaisir, car la fin offre quelques rebondissements, mais elle ne m'a pas pétrifié d'admiration. Il ne faut en tout cas pas trop se soucier de vraisemblance historique.
C'est peut être cela le nouveau péplum !
Je préfère tout de même Alix !