Hem... est-ce que ça c'est déjà vu des héros gémeaux/jumeaux, parfaits miroirs l'un de l'autre ? Même Castor et Pollux étaient différents (Castor le cavalier, Pollux le boxeur). Il faut garder une dysymétrie. Bill Ballantine n'est pas Bob Morane, de loin s'en faut. Et je crois que ça peut se vérifier dans toutes les paires héroïques. Il y a toujours un niais qui fait le buddy pour le p'tit malin.
Moi je trouve que le gaffeur (et à l'occasion faux-jeton) Enak était un ressort commode au scénario. La vie est ainsi faite : les forts doivent tirer les faibles derrière eux. Vous n'avez donc pas de famille ? (Moi si, hélas.) Le lecteur s'y reconnaissait.
Mais puisque vous voulez statuer sur l'évolution d'Enak, je vous opposerai une question de jésuite : "Et comment voyez-vous l'évolution d'Alix?" Dans la première partie de la saga, c'était un héros comme les autres, un redresseur de torts. Un héros actif comme Bob Morane, James Bond et Bruce Willis. Et puis est arrivé ce que dans mon ALIX & ALII j'ai nommé "L'ère du soupçon" (par allusion à Nathalie Sarraute et au "nouveau roman" déjà bien vieillis ceux-là). Alix n'était plus - comme vous et moi, sans doute - qu'un spectateur impuissant des méfaits des grands de ce monde. Il serait temps qu'il se boive une de ces boissons énergétique genre REDBULL (quoi, pas de pub ici ?), car si on relève la barre pour Enak comme le voudraient certains d'entre vous, il va bientôt se voir dépassé par son élève, le pôvre !
Cela dit, il me semble que depuis L'ILE MAUDITE, il a pas mal poussé le petiot (Alix aussi, un peu). Voici quelques années déjà, ils viennent même de faire leur service militaire ensemble dans LES BARBARES. Pitoyable Enak dans sa chemise de mailles trop large pour lui! L'année passée, à Aubechies, avec les prétoriens, un petit bout me demande la permission d'essayer une cuirasse musclée. Et je lui répond : "OK, mais prends ton copain avec pour la remplir!" Donnons du temps au temps. Enak a déjà pas mal évolué. Mais il doit conserver sa différence. Il faut qu'il puisse assurer l'altérité... gaffeur quand c'est utile, deus ex machina quand c'est nécessaire.
Moi je trouve que le gaffeur (et à l'occasion faux-jeton) Enak était un ressort commode au scénario. La vie est ainsi faite : les forts doivent tirer les faibles derrière eux. Vous n'avez donc pas de famille ? (Moi si, hélas.) Le lecteur s'y reconnaissait.
Mais puisque vous voulez statuer sur l'évolution d'Enak, je vous opposerai une question de jésuite : "Et comment voyez-vous l'évolution d'Alix?" Dans la première partie de la saga, c'était un héros comme les autres, un redresseur de torts. Un héros actif comme Bob Morane, James Bond et Bruce Willis. Et puis est arrivé ce que dans mon ALIX & ALII j'ai nommé "L'ère du soupçon" (par allusion à Nathalie Sarraute et au "nouveau roman" déjà bien vieillis ceux-là). Alix n'était plus - comme vous et moi, sans doute - qu'un spectateur impuissant des méfaits des grands de ce monde. Il serait temps qu'il se boive une de ces boissons énergétique genre REDBULL (quoi, pas de pub ici ?), car si on relève la barre pour Enak comme le voudraient certains d'entre vous, il va bientôt se voir dépassé par son élève, le pôvre !
Cela dit, il me semble que depuis L'ILE MAUDITE, il a pas mal poussé le petiot (Alix aussi, un peu). Voici quelques années déjà, ils viennent même de faire leur service militaire ensemble dans LES BARBARES. Pitoyable Enak dans sa chemise de mailles trop large pour lui! L'année passée, à Aubechies, avec les prétoriens, un petit bout me demande la permission d'essayer une cuirasse musclée. Et je lui répond : "OK, mais prends ton copain avec pour la remplir!" Donnons du temps au temps. Enak a déjà pas mal évolué. Mais il doit conserver sa différence. Il faut qu'il puisse assurer l'altérité... gaffeur quand c'est utile, deus ex machina quand c'est nécessaire.