Alec Séverin évoque Jacques Devos dans une interview donné sur Auracan :
"On en revient à la notion de la rentabilité qu'un dessinateur peut apporter à sa maison d'édition…
Pour ma part, je n'ai jamais marché. Je suis parti de moi-même ! (Rires)
A la fin des années '80, les éditions Dupuis avaient comme politique de remercier les dessinateurs qui ne vendaient pas au-dessus des quinze milles exemplaires. Je connaissais Jacques Devos (ndlr : le créateur du Génial Olivier). La manière dont il a été traité est inimaginable, surtout qu'il était à deux ans de la retraite. Même s'il avait une certaine sclérose qui ne lui permettait plus d'avoir un graphisme percutant, il avait encore beaucoup d'idées. Il aurait pu devenir un excellent scénariste pour d'autres. Ses manières elliptiques de concevoir des séquences étaient tout à fait extraordinaires. Mais il a été décrié, notamment dans les hauts de page de Yann et Conrad… Ce n'était vraiment pas le moment !
Mais c'était de la dérision …
Peut-être ! Mais ils ne s'apercevaient pas du mal qu'ils laissaient derrière eux. Certains auteurs ont pris cela au premier degré…"
http://www.auracan.com/Interviews/Severin2.html
"On en revient à la notion de la rentabilité qu'un dessinateur peut apporter à sa maison d'édition…
Pour ma part, je n'ai jamais marché. Je suis parti de moi-même ! (Rires)
A la fin des années '80, les éditions Dupuis avaient comme politique de remercier les dessinateurs qui ne vendaient pas au-dessus des quinze milles exemplaires. Je connaissais Jacques Devos (ndlr : le créateur du Génial Olivier). La manière dont il a été traité est inimaginable, surtout qu'il était à deux ans de la retraite. Même s'il avait une certaine sclérose qui ne lui permettait plus d'avoir un graphisme percutant, il avait encore beaucoup d'idées. Il aurait pu devenir un excellent scénariste pour d'autres. Ses manières elliptiques de concevoir des séquences étaient tout à fait extraordinaires. Mais il a été décrié, notamment dans les hauts de page de Yann et Conrad… Ce n'était vraiment pas le moment !
Mais c'était de la dérision …
Peut-être ! Mais ils ne s'apercevaient pas du mal qu'ils laissaient derrière eux. Certains auteurs ont pris cela au premier degré…"
http://www.auracan.com/Interviews/Severin2.html