Et voilà Alix chez les "Barbares". ou plutôt chez les Germains, car le terme "Barbare" recouvre une notion bien plus large, comme je vais tenter de l'expliquer. C'est la première fois qu'Alix se rend aussi au nord de l'Europe depuis le début de ses aventures, mais il faut un commencement à tout. Cette analyse est assez brève car l'histoire n'offre qu'un petit nombre de sujets d'étude ; mais peut-être en trouverez vous d'autres ?
En route, donc, pour une croisière sur le Rhin...
LES BARBARES
Vingt et unième aventure d'Alix
Le résumé
Altus Rhenus, forteresse romaine située sur le Rhin, aux confins des territoires germaniques, reçoit la visite d'Alix et d'Enak, missionnés par César pour relever les plans et l'organisation des fortifications. Cela déplaît au commandant de la place, le tribun Tullius Carbo, un officier mégalomane. En effet, Carbo profite de sa situation isolée pour construire une flotte et descendre le Rhin jusqu'à la mer du Nord, où se trouvent les gisements d'ambre, un matériau précieux sur lequel il veut mettre la main. Alix et Enak sont obligés de l'accompagner, mais les Germains qui habitent ces territoires n'ont aucune envie de se voir envahir et spolier...
Où cela se passe-t-il ?
La forteresse d'Altus Rhenus, où commence l'histoire, n'est pas précisément située, mais on peut présumer qu'elle se trouve aux environs du point le plus septentrional atteint par les armées romaines au cours de la Guerre des Gaules, à l'occasion des représailles menées contre les Germains qui avaient cru pouvoir profiter du conflit pour envahir le nord du pays, soit près de l'actuelle ville de Bonn. L'histoire se poursuit sur les rivages de la mer du Nord, avant un retour au point de départ.
Quand cela se passe-t-il ?
Toujours au cours de la même période, Pompée et César étant présents dans le récit, soit entre -52 et -49.
Le contexte
Nous sommes toujours au temps de la lutte d'influence que se livrent Pompée et César ( voir, dans l'étude des Légions perdues, les articles : Contexte et Celtes, Gaulois, Germains ) . Toutefois, si la conquête proprement dite des Gaules est terminée, et le pays en voie de pacification, les légions romaines ont encore fort à faire et ne se risqueraient pas à affronter les Germains sur leur propre territoire. Par exemple, les incursions que César fit en Bretagne ( la Grande-Bretagne pour nous ) n'avaient pas pour but d'intimider les tribus, mais seulement d'impressionner le Sénat de Rome, aussi furent-elles sans lendemain et toutes les troupes romaines rapidement retirées de l'île.
Il n'y eut en fait, en -55, qu'une seule intervention romaine en Germanie, c'est à dire à l'est du Rhin. Trois ans auparavant, l'invasion dirigée par le chef Germain Arioviste, composée de tribus Germaines et Celtes, s'était soldée par un échec pour les envahisseurs qui avaient dû repasser le fleuve. Pour maintenir les Gaules en paix, après le coup d'arrêt donné aux Helvètes, César commença par soumettre les tribus frontalières de Gaule Belgique, puis il se lança dans la conquête du nord et de l'ouest des Gaules. C'est alors que les Germains et leurs alliés traversèrent à nouveau le Rhin. Les Romains les vainquirent encore et César décida de leur donner une leçon une fois pour toutes en portant la guerre sur leur terre.
Le Rhin était le fleuve le plus puissant et le plus vaste que les Romains avaient jamais vu, on ne pouvait le traverser qu'en bateau et il semblait impossible d'y construire un pont. Entre Coblence et Bonn, là où le Rhin a environ 500 m de large et 8 m de fond, César fit construire, en 10 jours, un pont sur chevalets. Pour constituer un chevalet, on enfonçait dans le lit du fleuve deux pieux inclinés dans le sens opposé au courant ; à 12 m en amont, deux autres pieux sont enfoncés dans le sens du courant. Les deux paires de pieux sont reliés par une poutre et constituent l'un des chevalets qui supportent la voie faite de planches ; un autre pieu consolide le tout en aval et des éperons protègent l'ouvrage en amont. Il y avait un chevalet tous les 5 m environ, soit une centaine pour traverser le fleuve.
Alors, César fit traverser son armée et ravagea le pays avoisinant pendant 18 jours. La leçon donnée, les légions retraversèrent le Rhin, détruisant le pont derrière elles.
Les Germains se tinrent dès lors tranquilles ; des forteresses telles qu'Altus Rhenus furent néanmoins progressivement construites pour les surveiller. Toutes les forces romaines étant occupées en Gaule, il n'y eut que des postes de loin en loin, aux effectifs limités, sur la rive occidentale du fleuve. Ce ne sera que plus tard, sous Auguste, que l'armée romaine entreprit une conquête de la Germanie, fondant des villes et créant le « limes ». L'affaire s'achèvera en l'an 9 de notre ère par le désastre du gouverneur Varus, qui perdit trois légions massacrées par les Germains révoltés contre ses exactions ; les Germains étaient commandés par Arminius, mais ceci est une autre histoire.
Qui étaient les « barbares » ?
A l'origine, le terme « barbare » était une onomatopée grecque servant à désigner, précisément, un étranger qui ne parlait pas grec, ou écorchait la langue : un étranger, qu'il soit Egyptien, Perse ou Celte, par exemple, et d'autant plus qu'il avait des moeurs bizarres pour un Grec, était donc un barbare et pas tout à fait un homme libre et un citoyen, et en tout cas, pas assimilable : « Esclave et barbare, c'est par essence la même chose », affirme Aristote dans « La Politique ». La pire chose que les Grecs reprochèrent à Alexandre le Grand, ce fut d'adopter les habitudes des Perses et d'obliger ses hommes à se comporter comme ces étrangers : à quoi bon, puisque les Grecs se considéraient eux-mêmes comme supérieurs aux autres hommes ?
Le terme « barbare » était déjà utilisé par Homère dans « L'Iliade ». Cela n'empêchait pas le commerce et les relations diplomatiques, ni l'hospitalité aux voyageurs de passage. Par la suite, le terme fut étendu à tous les étrangers au monde gréco-romain, mais les princes et les peuples qui adoptèrent les civilisations hellénistique ou romaine échappèrent progressivement à cette appellation méprisante. Il est bien entendu que les peuples en question ne se désignaient que par leur nom propre et jamais comme des « barbares » ! Ici, il est synonyme de « Germains », mais ce n'est pas sa seule utilisation, on l'a compris.
Au fait, qu'est-ce que la barbarie ? Selon l'historien Tzvetan Todorov, cela consiste à ne pas reconnaître la pleine humanité des autres, ce qui inverse l'opinion qu'en avaient les Grecs. Une notion toujours d'actualité, mais il faut admettre aussi que, quelque soit le degré de culture et d'humanité qu'un peuple s'accorde, il peut toujours être le « barbare » d'un autre s'il méprise ou asservit ce dernier.
L'ambre
Il est souvent question de l'ambre dans cette histoire, et sa grande valeur semble exciter considérablement Tullius Carbo.
D'origine végétale, l'ambre jaune est une résine fossile que l'on trouve surtout sur les côtes des pays bordant le sud de la mer Baltique. L'emplacement de celle-ci, à l'époque éocène ( de -50 à -30 millions d'années ), était occupé par une immense forêt de pins, dont la résine s'est transformée en ambre, emprisonnant parfois des acariens. Dans l'Antiquité, l'ambre fut l'objet d'un commerce intense, en particulier de la part des Phéniciens qui allaient le chercher jusqu'au nord de l'Europe. Très recherché, il servait à faire des bijoux et des amulettes. On en a retrouvé dans de nombreuses sépultures depuis l'époque néolithique, en Europe occidentale, et au Proche Orient, notamment en Assyrie et en Égypte. Il ne faut pas le confondre avec l'ambre gris, concrétion intestinale rejetée par certains cétacés, notamment les cachalots, dans l'océan Indien et les mers tropicales, et qui est utilisé en parfumerie.
Peut-être parce que le nom est aussi beau que le matériau, l'ambre ( de l'arabe ambar ), a eu aussi une belle carrière littéraire ; on se souvient sans doute de son rôle ( fictif ) dans Jurassic Park ; en 1948, Katleen Winsor publiait Ambre ( Forever Amber ), du nom de son héroïne. Et il y a aussi une autre Ambre, héroïne d'une série de BD, et contemporaine d'Alix.
Centurions et tribuns
On peut trouver étonnant que, dans ce récit, Alix et Enak se voient attribuer, le temps de leur mission, le grade de centurion. Sans entrer dans le détail du fonctionnement de l'armée romaine, on peut en effet les estimer bien jeunes pour cela.
En pratique, les centurions étaient essentiellement d'anciens soldats de base, issus des légions elles-mêmes, et qui avaient pu servir un certain temps comme sous-officiers d'état-major. Néanmoins, de jeunes chevaliers romains, désireux de faire une carrière militaire, pouvaient être nommés directement dans le grade. Cela aurait pu être le cas de nos héros, encore que rien ne nous dit qu'ils auraient eu l'intention de poursuivre une telle carrière. Certains centurions pouvaient se voir attribuer des missions de confiance : intendance, recrutement, entraînement. La plupart des centurions finissaient généralement leur carrière et leur vie dans ce grade ; ils étaient l'équivalent des sous-lieutenants et lieutenants de nos armées modernes. A leur retraite, ils pouvaient poursuivre des carrières de notables, civils ou militaires, parfois à un grade très élevé, ce qui peut expliquer la promotion dont bénéficie Galva ; mais comme nous ne connaissons pas l'origine sociale de ce dernier, on pourrait supposer qu'il fait partie des chevaliers dont j'ai parlé plus haut et qu'il poursuit normalement sa carrière.
Les légions étaient d'abord directement commandées par des tribuns, à raison de six par légion. Jusqu'à l'époque de César, il s'agissait encore de jeunes aristocrates ambitieux, placés là uniquement pour leur faire acquérir les titres militaires nécessaires à leur future carrière politique. Autant dire que leur manque d'expérience pouvait entraîner des résultats déplorables lors d'un combat, sans parler du commandement au jour le jour. Cette faiblesse fut surmontée en plaçant les légions sous l'autorité d'un légat, plus âgé et plus expérimenté, qui devenait l'adjoint du général en chef. Les légions n'avaient pas de général nommé à titre permanent, c'était toujours un magistrat ou un pro-magistrat qui en tenait lieu : consul, proconsul ou gouverneur. Avec la création du légat, le rôle des tribuns devint essentiellement honorifique, sans que leur objectif politique final change ; ils deviennent plutôt des officiers de liaison ou d'état-major, ou des apprentis légats pour les plus doués d'entre eux.
Compte tenu de cette nouvelle répartition des responsabilités, de l'importance de la forteresse d'Altus Rhenus et des troupes qui y sont affectées, on verrait plutôt Tullius Carbo comme un légat et Alix et Enak comme des tribuns.
Comment est racontée l'histoire
Le scénario de cette histoire est assez linéaire, sans intrigue annexe comme il arrive parfois dans les aventures d'Alix, car on ne peut pas dire que le voyage de Galva constitue une histoire parallèle. Le récit est agencé de telle sorte que l'on assiste d'abord à une montée en puissance, avec la préparation de l'expédition et le début de celle-ci, qui semblent se dérouler de manière satisfaisante, puis, dès que les légionnaires sont confrontés aux Barbares, la chute est aussi rapide que catastrophique, réduisant quasiment l'expédition à néant. La folie d'un seul homme est la cause que tous ceux qu'il entraîne avec lui se trouvent jetés dans la tragédie. La démonstration recherchée dans ce récit me paraît être : faut-il toujours faire confiance à ceux qui nous commandent, surtout quand ils nous promettent monts et merveilles ?
Le dessin est de R. Moralès, seul en piste dans cet album. Par certains aspects, par exemple les expressions et attitudes des personnages, et pas seulement des personnages secondaires, il est très différent de celui de Jacques Martin, et loin de le valoir, mais je n'insisterai pas. Les décors, en particulier la forteresse d'Altus Rhenus, très réaliste, et les couleurs, sont très bons dans l'ensemble. Dommage que l'objet de la contribution de Ch. Simon n'est pas davantage précisé.
Les personnages
Alix : envoyé par César en mission dans le fort d'Altus Rhenus pour lui rendre compte de ce qui s'y passe, il ne pensait certainement pas tomber sur un commandant aussi caractériel. Ce n'est pas la première fois qu'il se heurte à des officiers, supérieurs ou non, imbus de leur pouvoir et de leurs prérogatives, qui prennent leur commandement pour leur propriété privée. En général, cela se passe mal, car ce n'est pas la conception qu'en a Alix, et cette nouvelle expérience en terre germanique ne se déroule pas mieux que les précédentes. Il est vrai qu'Alix a toujours eu une vue honnête des choses, y compris celles de l'armée et de la politique, et qu'il admet mal que chacun ne pense et n'agisse pas comme lui. Ici, le voilà contraint de suivre l'expédition tout en s'efforçant de ménager les Germains qu'il rencontre. Sa sollicitude n'empêchera pas l'expédition de tourner au tragique, pas plus que son courage et son énergie ne suffiront à transformer la déroute en simple retraite. ¨Pour couronner le tout, le laxisme de Galva lui laissera un goût amer.
Enak : sans doute croyait-il n'avoir qu'à manifester ses dons artistiques ( dont nous ne voyons jamais le résultat ), mais le voilà vite détrompé, et il ne lui sert à rien de prendre les choses de haut en invoquant une fois de plus son principat. Bien qu'il se comporte toujours honorablement, l'affaire risque de tourner mal pour lui : les climats et les intempéries des Gaules et de la Germanie ne sont décidément pas faits pour lui. Il a acquis quelques grains de sagesse : il refuse les propositions de Carbo qui tente de la corrompre, au risque, selon le tribun, de rester un éternel second. Mais lorsqu'il s'est mis en avant, cela ne lui a pas porté chance : alors, depuis, il se méfie.
Et, par ordre d'entrée en scène :
Tullius Carbo : ce tribun fou d'orgueil et avide de richesses complète la galerie de personnages mégalomanes que l'on croise ici et là dans les aventures d'Alix. Il est vrai qu'il doit être plutôt tentant, pour un officier qui se prend pour un personnage supérieur, qui paraît ne pas même craindre les dieux, et qui se trouve seul à commander dans une région à la fois lointaine, isolée et dangereuse, de se prendre pour un surhomme et de montrer sa force pour faire fortune aux dépends des populations et de ses propres hommes. Il a mis le doigt dans l'engrenage de ce qu'il a pris pour l'exercice du pouvoir absolu et ne le retirera pas. Ajoutons à cela un goût immodéré pour la chair fraîche, et il finira par où il a péché, par la main d'une femme, sans même avoir à combattre les Barbares, ce qui est un comble, laissant ses subordonnés dans l'embarras. Mais à quoi leur aurait-il servi, sinon à les enferrer davantage, en attendant une retraite plus piteuse encore, voire la mort pour tous ?
Simones Falcalus : le mauvais génie du précédent. D'où sort ce personnage chafouin, cauteleux et pas très net sur lui ? C'est probablement un marchand qui a estimé plus sûr de poursuivre ses affaires à l'abri des légions romaines. On ne peut cependant pas lui dénier un certain courage physique, car il en faut pour se rendre dans les pays barbares, presque autant que pour être le conseiller et le guide de Carbo, sans parler qu'à affronter Alix et Enak, on ne gagne pas toujours. Mal lui a pris de lier son sort à celui du tribun : il périra de la main de ces Barbares qu'il a tenté de léser.
Valérius Graber, les officiers et les légionnaires : à l'exception du premier, les officiers et soldats d'Altus Rhenus sont assez peu individualisés. Valérius ne se fait pas d'illusions sur la santé mentale de son chef, et il appréhende ce qui va se passer au cours de l'expédition, bien qu'il obéisse aux ordres, en bon soldat romain discipliné qu'il est. Ses camarades en font autant, ce qui vaudra un funeste destin à beaucoup d'entre eux.
César : on le voit peu, juste le temps qu'il s'inquiète pour Alix et Enak, et qu'il envoie Galva en mission et à leur secours. César semble être alors à Rome, où il n'avait pas le droit de se trouver, devant rester en Gaule, dont il était encore le gouverneur ; sa résidence la plus proche de Rome était Ravenne, un important camp militaire.
Galva : mais qu'est-il arrivé à l'homme « qui valait une légion à lui seul » ? La confiance de César semble bien mal placée, car notre général tout juste promu se décourage vite devant les aléas climatiques, et saute sur l'occasion de faire une longue pause, alors qu'il a bien compris que, si on l'envoie si loin, c'est que la situation est délicate et nécessite des mesures urgentes. Cela ne l'empêchera pas de prendre son temps et son plaisir en route, ce qu'Alix, qui a failli y laisser sa peau, lui reproche sèchement à juste titre. Galva fait-il partie de ces gens qui ne sont pas faits pour monter en grade ? Voilà une belle démonstration avant l'époque du fameux « principe de Peter », selon lequel, dans une hiérarchie, chacun tend à s'élever vers son niveau d'incompétence. On remarquera aussi qu'il ne fait guère confiance aux dieux, ce qui, à l'époque et dans sa situation, pouvait être pensé, mais sûrement pas avoué à haute voix et en public, au risque de sévères sanctions.
Les Barbares : nous les rencontrons à plusieurs reprises, dans des situations diverses, mais ils restent assez peu individualisés, ou bien leurs interventions sont très brèves, comme celles des jeunes filles, deux à chaque fois, les premières se sacrifiant pour ne pas survivre dans la honte, les autres essayant de charmer Alix et Enak. Et c'est l'une de ces dernières qui nous débarrassera de l'abominable Carbo : quand on voit une fille se servir aussi habilement d'un poignard, on comprend ce que valent les hommes ! Nous ne connaissons d'eux que trois noms : celui d'un chef, Haldar, et ceux des deux jeunes filles que rencontrent Alix et Enak : Mavir et Kléra. En revanche, les noms des tribus nous restent inconnus, mais depuis Altus Rhenus, les principales dont on trouvait les territoires dans cette région étaient, du sud au nord : les Sicambres, les Chamaves, les Bataves et les Frisons. Même si leurs moyens sont assez primitifs, comparés à l'organisation et à l'armement des légions romaines, leurs résultats sont impressionnants, car leur nombre, leur connaissance du pays et leur volonté de chasser les intrus font la différence.
Conclusion
C'est une aventure dont la progression dramatique est intéressante à suivre, parce qu'elle prouve une fois de plus qu'on perd tout à vouloir trop gagner. C'est au prix de lourdes pertes humaines et de l'humiliation des combattants romains que la morale est sauve : ils n'ont pas pris ce qui ne leur appartenait pas, et sans parler de l'amitié entre Alix et Galva bien mise à mal. Triste bilan d'une folie trop humaine.
Sources
Aux ouvrages déjà cités dans les précédentes études, j'ajoute pour les articles « Le contexte » et « Centurions et Tribuns » : « Histoire de l'armée romaine », de Peter Conolly ( Hachette ). L'ouvrage « Le principe de Peter », de L.J. Peter et R. Hull, a été publié en 1970 chez Stock.
La prochaine fois, on revient au début avec : Alix l'intrépide ( les origines d'Alix, Rome... )
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