Ayant déjà dû faire l'impasse sur l'édition 2008, pour cause de "Martinades" à Versailles - ce que je ne regrette pas ! - je me voyais encore obligé de renoncer à l'édition 2009 en raison d'un emploi du temps compliqué, en plus de mon absence forcée à Bruges. Heureusement, j'ai pu disposer de quelques heures pour une agréable visite.
Toutefois, je n'ai pu me rendre à l'évènement-phare de cette année, à savoir la visite d'Albert Uderzo pour les 50 ans d'Astérix. J'avais déjà loupé sa naissance à l'époque, les premiers numéros de "Pilote" ne m'ayant pas convaincu ! Le grand Albert a croqué ses personnages devant 700 spectateurs, dont 300 enfants, tandis que le comédien Roger Carel, la voix d'Astérix dans les dessins animés, commentait. Pour finir, Uderzo a donné ses dessins aux écoles de la ville ( compte-rendu de Ouest-France ). Je me rattraperai avec l'exposition de ses planches : "La passion magique", qui durera jusqu'au 15 novembre.
J'en viens à ce que j'ai pu voir. Dans le hall des éditeurs, c'est la cohue, comme d'habitude, en particulier autour des stands où l'on dédicace, car la place est souvent mesurée. A part le stand des éditions Albert-René, où c'est le tout-Astérix, et qui figure une maison gauloise, les autres semblent avoir fait le service minimum pour la présentation : la faute à la crise ? Seul le stand de Glénat, qui fête ses 40 ans d'édition, est toujours chic d'une année sur l'autre. Heureusement, les albums ne manquent nulle part.
Pourtant, quelques petits éditeurs peu connus n'attirent pas grand monde ; c'est parfois dommage, mais on ne peut s'intéresser à tout. Les vendeurs de livres d'occasion attirent aussi des amateurs.
Quand je traverse la rue pour passer aux expositions, la pluie a fait place au soleil.
Les expositions : je ne le cache pas, je viens surtout pour elles ( on peut se procurer les albums ailleurs ), car elles sont toujours intéressantes et bien présentées.
Boucq : l'un des dessinateurs les plus doués du moment, par son trait caractéristique, sa verve satirique et son humour parfois très très noir. On trouve ici des planches extraites de 4 séries:
Bouncer : le héros de western manchot, dans des histoires à la fois réalistes et picaresques.
Les aventures de la Mort et de Lao-Tseu ( ce dernier, pour ceux qui ne sauraient pas, étant un cochon ) : complètement délirant et d'une logique imparable.
Jérôme Moucherot : encore plus délirant si c'est possible ! Voilà un assureur comme on en voudrait tous les jours, à condition de ne pas se trouver dans les mêmes endroits que lui.
Janitor : retour au réalisme pour des histoires à suspense.
Camille Jourdy ( c'est une dame ) nous emmène dans un quotidien étrange avec les histoires farfelues de Séraphine ou de Rosalie Blum, bien mises en valeur par des couleurs à l'aquarelle pleines de fraîcheur et de finesse.
Les fleurs de Tchernobyl : un impressionnant reportage dessiné par 2 auteurs, Gildas Chasseboeuf et Emmanuel Lepage, qui ont résidé 15 jours en mai 2008 à quelques kilomètres du "monstre".
Martha Jane Cannary ( 1852/1903 ). Comment, vous ne connaissez pas ? Et Calamity Jane, ça vous parle mieux ? Donc, c'est elle, mise en scène par Matthieu Blandin et Christian Perrisson, dans un western à la fois intimiste et dynamique, un savoureux portrait d'un femme libre, au destin incroyable et loin des clichés.
Souvenirs de films : 50 dessinateurs ont réalisé 54 affiches, celles de leur film préféré, et qui n'ont rien à voir avec l'affiche originale. Entre autres, Boucq, Coyote, Dany, René Hausman, Hermann, se sont prêtés au jeu, ce qui nous permet de voir M. Hulot ( celui de Jacques Tati ! ) voisiner avec Spartacus, Tadzio, de "Mort à Venise", observer "La planète des singes"... Et si je vous dit que Coyote ( Litteul Kévin ) a choisi d'illustrer "Easy Rider", est-ce vraiment une surprise ? On voit donc aussi "La guerre des boutons" vue par Jouannigot, "Le péril jeune" selon Gibrat, "Les vacances de M. Hulot" par Joub, etc, etc...
Jacques Glénat, 40 ans d'édition : c'est non seulement le plus grand stand du hall des éditeurs, et l'un des mieux pourvus en dédicaces, mais aussi la plus grande salle d'exposition. Il fallait bien ça : toutes les revues, des planches de tous les dessinateurs sont là, qu'il est impossible de citer tous, au risque d'en oublier et de faire des jaloux.
Il y a de plus mauvaises journées ! J'y serai bien resté plus longtemps et je ne suis sans doute pas le seul !
Toutefois, je n'ai pu me rendre à l'évènement-phare de cette année, à savoir la visite d'Albert Uderzo pour les 50 ans d'Astérix. J'avais déjà loupé sa naissance à l'époque, les premiers numéros de "Pilote" ne m'ayant pas convaincu ! Le grand Albert a croqué ses personnages devant 700 spectateurs, dont 300 enfants, tandis que le comédien Roger Carel, la voix d'Astérix dans les dessins animés, commentait. Pour finir, Uderzo a donné ses dessins aux écoles de la ville ( compte-rendu de Ouest-France ). Je me rattraperai avec l'exposition de ses planches : "La passion magique", qui durera jusqu'au 15 novembre.
J'en viens à ce que j'ai pu voir. Dans le hall des éditeurs, c'est la cohue, comme d'habitude, en particulier autour des stands où l'on dédicace, car la place est souvent mesurée. A part le stand des éditions Albert-René, où c'est le tout-Astérix, et qui figure une maison gauloise, les autres semblent avoir fait le service minimum pour la présentation : la faute à la crise ? Seul le stand de Glénat, qui fête ses 40 ans d'édition, est toujours chic d'une année sur l'autre. Heureusement, les albums ne manquent nulle part.
Pourtant, quelques petits éditeurs peu connus n'attirent pas grand monde ; c'est parfois dommage, mais on ne peut s'intéresser à tout. Les vendeurs de livres d'occasion attirent aussi des amateurs.
Quand je traverse la rue pour passer aux expositions, la pluie a fait place au soleil.
Les expositions : je ne le cache pas, je viens surtout pour elles ( on peut se procurer les albums ailleurs ), car elles sont toujours intéressantes et bien présentées.
Boucq : l'un des dessinateurs les plus doués du moment, par son trait caractéristique, sa verve satirique et son humour parfois très très noir. On trouve ici des planches extraites de 4 séries:
Bouncer : le héros de western manchot, dans des histoires à la fois réalistes et picaresques.
Les aventures de la Mort et de Lao-Tseu ( ce dernier, pour ceux qui ne sauraient pas, étant un cochon ) : complètement délirant et d'une logique imparable.
Jérôme Moucherot : encore plus délirant si c'est possible ! Voilà un assureur comme on en voudrait tous les jours, à condition de ne pas se trouver dans les mêmes endroits que lui.
Janitor : retour au réalisme pour des histoires à suspense.
Camille Jourdy ( c'est une dame ) nous emmène dans un quotidien étrange avec les histoires farfelues de Séraphine ou de Rosalie Blum, bien mises en valeur par des couleurs à l'aquarelle pleines de fraîcheur et de finesse.
Les fleurs de Tchernobyl : un impressionnant reportage dessiné par 2 auteurs, Gildas Chasseboeuf et Emmanuel Lepage, qui ont résidé 15 jours en mai 2008 à quelques kilomètres du "monstre".
Martha Jane Cannary ( 1852/1903 ). Comment, vous ne connaissez pas ? Et Calamity Jane, ça vous parle mieux ? Donc, c'est elle, mise en scène par Matthieu Blandin et Christian Perrisson, dans un western à la fois intimiste et dynamique, un savoureux portrait d'un femme libre, au destin incroyable et loin des clichés.
Souvenirs de films : 50 dessinateurs ont réalisé 54 affiches, celles de leur film préféré, et qui n'ont rien à voir avec l'affiche originale. Entre autres, Boucq, Coyote, Dany, René Hausman, Hermann, se sont prêtés au jeu, ce qui nous permet de voir M. Hulot ( celui de Jacques Tati ! ) voisiner avec Spartacus, Tadzio, de "Mort à Venise", observer "La planète des singes"... Et si je vous dit que Coyote ( Litteul Kévin ) a choisi d'illustrer "Easy Rider", est-ce vraiment une surprise ? On voit donc aussi "La guerre des boutons" vue par Jouannigot, "Le péril jeune" selon Gibrat, "Les vacances de M. Hulot" par Joub, etc, etc...
Jacques Glénat, 40 ans d'édition : c'est non seulement le plus grand stand du hall des éditeurs, et l'un des mieux pourvus en dédicaces, mais aussi la plus grande salle d'exposition. Il fallait bien ça : toutes les revues, des planches de tous les dessinateurs sont là, qu'il est impossible de citer tous, au risque d'en oublier et de faire des jaloux.
Il y a de plus mauvaises journées ! J'y serai bien resté plus longtemps et je ne suis sans doute pas le seul !