Lefranc, Alix, Jhen ... et les autres
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50 ans avec Jacques Martin

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27650 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Lun 3 Fév - 14:09

comte lanza


alixophile
alixophile

La momie bleue est un album que j'ai revendu, ne le trouvant pas à la hauteur de la série.
J'ai peut-être eu tort ?
Je crois que ce qui m'a surtout agacé, c'est le dessin, très maladroit à mon sens.

Plus quelques détails qui m'ont gêné : il y a un commissaire de police égyptien plutôt truculent et débraillé, mais coiffé d'un fez, alors que l'action est supposée se dérouler de nos jours - aucun égyptien ne porte plus le fez ou tarbouche -sauf peut-être quelques salariés dans le tourisme, en tenue "folklorique".
Cela m'avait paru absurde - peut-être était-ce une réminiscence voulue du Mystère de la grande pyramide de Jacobs , où il y a un commissaire de police en fez (et un uniforme), celui-ci fort sérieux et efficace - mais l'histoire de Jacobs se passe au début des années 50, à l'époque du roi Farouk, qui portait le fez comme tous les notables et fonctionnaires égyptiens.

Par ex. timbre émis pour le second mariage du roi Farouk en 1951.

"50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Marria10

27750 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Lun 3 Fév - 18:08

Raymond

Raymond
Admin

Il est vrai que le style naturel de Francis Carin n'est au fond pas très proche de celui de Jacques Martin. Il appartient presque à une autre école, du genre Tardi, même si son Victor Sackville possède tout de même quelques caractéristiques "ligne claire". On ne s'en rendait pas tellement compte dans "l'Ultimatum" car ses personnages étaient encadrés par un décor très riche, mais le décalage apparait plus évident avec "la Momie Bleue". C'est peut-être cela qui t'a gêné. Question


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27850 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Lun 3 Fév - 18:55

Raymond

Raymond
Admin

Mais revenons à notre chronique !  Very Happy

Stéphane m'a rappelé que le Code Noir, troisième aventure de Loïs, a lui aussi été scénarisé par Jacques Martin. Il est temps d'en parler puisque cet album est également paru pendant l'été 2007.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2007-c10

C'est à nouveau une BD commencée par Jacques Martin (pour le découpage et les dialogues), qui a été reprise ensuite par Patrick Weber. Je ne sais pas combien de pages ont été dialoguées par le maître et il est en fait impossible de savoir à quel endroit s'est faite la transition entre les deux scénaristes. Cela me conduit à penser que Patrick Weber a bien respecté le projet original.

Le Code Noir raconte à nouveau un voyage maritime à travers l'Atlantique. Le point de départ est l'enlèvement d'un enfant indien par un esclavagiste. Loïs part à sa poursuite avec le père du petit indien, et la première étape de son périple commence à La Rochelle, qu'Olivier Pâques dessine avec beaucoup de précision. Il y achète un bateau pour se rendre aux Amériques, et cette partie est très certainement scénarisée par Jacques Martin.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2007-c11

En traversant l'Atlantique, Loïs rencontre un vaisseau anglais et il décide curieusement de faire alliance avec eux, alors que ce sont tout de même des ennemis du Royaume de France. Il prend donc sur son navire un lieutenant anglais ainsi que des canons afin de pouvoir attaquer le vaisseau esclavagiste. Notons au passage que le dessinateur s'y montre à nouveau très à l'aise pour dessiner les scènes maritimes.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2007-c12

Puis l'histoire se complique. Loïs et son équipage arrivent à retrouver le vaisseau de son ennemi et à délivrer tous les esclaves qu'il contient. Il prolonge ensuite son voyage en direction des Antilles, afin d'y déposer les prisonniers noirs qui ne veulent pas retourner en Afrique. Une fois arrivé aux Amériques, il essaie d'installer les anciens esclaves sur une île mais ceux-ci entrent en conflit avec les indiens autochtones. Loïs et ses protégés repartent alors vers une autre destination proposée par le lieutenant anglais, mais ils se retrouvent très vite prisonniers du navire britannique (avec lequel il avait pourtant fait alliance). Le capitaine anglais veut bien sûr faire lui aussi des bénéfices avec la traite des noirs.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2007-c13

Les héros martiniens sont souvent victimes de trahison et cette capture est un véritable coup du sort, mais Loïs arrive tout de même à s'échapper avec ses amis proches. Il retourne alors en France et demande à Louis XIV d'intervenir pour combattre la traite des noirs. Le roi délègue à son ministre Colbert le soins de légiférer sur cette question, mais ce dernier rédige finalement le fameux "Code Noir", qui autorise le trafic d'esclaves en le soumettant à certaines conditions. Loïs (qui souhaitait une interdiction) se retrouve tout à coup bien désabusé.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2007-c14

Mélangeant habilement une aventure fictive et quelques faits historiques, le Code Noir est en fait une histoire bien construite et agréable à lire. Comme la plupart des récits de Jacques Martin, la conclusion est très pessimiste mais elle correspond simplement à la réalité d'une époque. "La raison du plus fort est toujours la meilleure", comme l'écrivait un célèbre contemporain de Loïs, et le récit découle parfaitement de cette logique.

D'un point de vue graphique, si on ne s'attarde pas trop sur la physionomie des personnages, le dessin d'Olivier Pâques est très correct. Les séquences maritimes et les décors du XVIIème Siècle sont bien tracés et la lecture de la BD est finalement très fluide.

A l'époque (je ne sais plus exactement quand j'ai acheté l'album), je considérais encore "Loïs" comme une série prometteuse, et il y avait donc des petits défauts que je pardonnais volontiers. Aujourd'hui, la série semble vraiment appartenir au passé et il faut avouer que certains espoirs ont été déçus. Et c'est ainsi que j'ai relu hier soir le Code Noir avec beaucoup de curiosité et … aussi un soupçon de nostalgie. Et au bilan final, eh bien … ce n'est pas un chef d'œuvre que je recommande, certes, mais c'est une BD qui devrait plaire aux amateurs du genre historique, ainsi qu'aux admirateurs de Jacques Martin.

C'est déjà pas si mal !  Very Happy


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27950 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Lun 3 Fév - 19:39

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

Pour en revenir au découpage de La momie bleue, je me souviens que Jacques Martin m’avait montré son découpage des planches 9 et 10.Après, je ne sais pas.

En ce qui concerne les scénaristes de cette époque ( Weber, Maingoval ) je sais qu’ils passaient pas mal de temps avec lui, je les avais interrogés à e sujet. Néanmoins, ils ne respectaient pas tout à fait la trame originale, ainsi , la fin écrite par Martin pour la momie bleue était différente, selon le docteur Bury qui a écrit la préface et l’histoire d’Alix du Pharos faisait intervenir Arbaces et Adrocles.
Et je ne parle pas d’Alexia , qui , comme l’a écrit Raymond, disparaît complètement de l’histoire de Korsabad.

http://alixmag.canalblog.com/

28050 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Mar 4 Fév - 12:09

Raymond

Raymond
Admin

Mais comment était sensée se terminer l'histoire de la Momie bleue, au fait  ? Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

Sinon, je reviens à ma chronique !   Cool

Pendant cette année 2007, donc, j'avais de plus en plus l'envie de m'intéresser à d'autres chose qu'aux Cités obscures, qui m'avaient beaucoup accaparé pendant 10 ans. Le forum de BD Paradisio était alors en pleine déliquescence et je fréquentais plus volontiers d'autres sites comme BDGest ou Pimpf, dont les échanges étaient plus vifs ou plus variés. J'ai en fait visité beaucoup de forums pendant quelque mois, et je ne sais plus très bien comment je suis arrivé un beau jour sur le Forum d'Alix. Ce site était alors animé par Stéphane et l'ambiance était plutôt sympathique, malgré la présence d'un certain "Alpha" qui s'amusait à envenimer les débats. Et je me suis mis donc gentiment à participer à leurs discussions sur Jacques Martin, car ce sujet n'avait bien sûr pas fini de m'intéresser.

Par ailleurs, il y eut aussi cette année-là la publication de l'Ibère, qui était magnifiquement dessiné par Christophe Simon. Cet album concrétisait l'évident renouveau d'Alix et d'une manière assez étonnante (par rapport à tout ce que je m'étais dit un ou deux ans auparavant), je me rapprochais à nouveau du monde de Jacques Martin.

La vie est souvent pleine de surprises !  Very Happy


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28150 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Mer 5 Fév - 15:46

Raymond

Raymond
Admin

Au cours de l'année 2008, je devins assez rapidement un participant régulier du Forum d'Alix.

De nouveaux albums continuaient à paraître mais ce n'étaient plus vraiment des scénarios de Jacques Martin. Je me souviens en particulier des Sorcières, le 10ème tome de Jhen dont l'intrigue se passait dans les cantons de Vaud et du Valais. Dessiné par Thierry Cayman et scénarisé par Hugues Payen, il remportait un vrai succès populaire en Suisse Romande. J'ignore si le récit se fondait sur un synopsis de Jacques Martin, mais je me souviens de plusieurs articles dans la presse romande qui le montraient en train de participer avec Thierry Cayman à des séances de dédicaces, par exemple au Château de Chillon.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-m10

Les participants du forum avaient boudé pour la plupart ce nouveau "Jhen". Pour ma part, je l'appréciais assez bien, mais il est vrai que j'avais un regard un peu "régional".

Et sinon, à force d'être en contact régulier avec des collectionneurs et des fanas de Jacques Martin, je découvris peu à peu toutes ses œuvres qui étaient rares ou méconnues. Il ne me fallut donc pas longtemps pour retrouver certaines vieilles habitudes de collectionneur …    ane  

Mais je vais vous détailler cela tranquillement, et bien sûr toujours chronologiquement !  Very Happy


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28250 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Mer 5 Fév - 20:17

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

Non, Raymond, je ne connais pas la fin imaginée par Jacques Martin. Je me souviens que le docteur Bury disait que cette fin de « la momie bleue » ne correspondait pas à celle imaginée par J.M.

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28350 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Jeu 6 Fév - 13:41

Raymond

Raymond
Admin

Ce n'est pas grave ! Je peux tout-à-fait m'en contenter.    Cool  

Sinon, pendant cette même année 2008, je me décidais finalement à acheter le Fleuve de Jade. Je n'avais pas changé d'avis sur la BD, il faut bien l'admettre, et je faisais cet achat uniquement pour compléter ma collection d'albums d'Alix !

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-r10

C'est comme cela, quand on est collectionneur !   Wink

Le début de l'histoire était plutôt plaisant à lire, car j'y découvrais de belles images d'Alexandrie et d'autres lieux archéologiques célèbres. Rafael Morales était un bon dessinateur de décors et sa reproduction minutieuse des monuments, des meubles d'intérieurs ou des costumes d'époque avait des aspects séduisants. L'album était en fait un petit "voyage" dans l'Egypte au temps des Romains.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-r11

Comme dans "le Prince du Nil", Alix et Enak étaient invités en Haute Egypte par le Prince de Meroe. Cette fois-ci, le projet était de marier Enak (toujours considéré comme "prince de Menkhara") avec la jeune sœur de Djerkao, pour rassembler ainsi les deux provinces de la Nubie. Il y avait bien sûr un piège et plusieurs mauvais présages confirmaient cette impression pendant le voyage, mais la première partie de l'aventure restait assez contemplative. Alix et son compagnon remontaient donc le Nil en bateau et visitaient plusieurs sites célèbres, comme par exemple Abou Simbel.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-r12

Une fois arrivés chez Djerkao, Alix et Enak faisaient connaissance avec la princesse Markha qui, elle non plus, n'avait pas envie de se marier. Elle proposait donc à son fiancé une alliance afin d'échapper à ce mariage forcé. Mais hélas, dès que le récit reposait davantage sur le dessin des personnages, l'intérêt de l'album commençait bien sûr à faiblir.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-r13

Alix et ses amis s'enfuyaient donc en bateau sur le Nil, en direction de la Nubie, et l'aventure changeait complètement de style. Poursuivis par le prince Djerkao, les fuyards s'enfonçaient dans le désert pour y affronter une nature étrange et hostile. Ils arrivaient près d'un nouveau fleuve dont l'eau apparaissait dangereuse, verdâtre et gluante, tandis qu'ils rencontraient un dangereux troupeau de buffles ainsi qu'une troupe de singes au comportement agressif. Incapable de supporter tout cela, la jeune princesse Markha cherchait à fuir ce monde malveillant mais, pourchassée par les buffles, son chariot était précipité dans le "fleuve de jade" dont les eaux visqueuses aspiraient aussitôt ses occupants, pour les noyer. Il n'y avait aucune possibilité de s'en échapper et, en découvrant tout cela, j'avais bien de la peine à croire à ce fleuve anormal (et à toute cette histoire).

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-r15

Mais l'horreur ne faisait que commencer. D'étranges monstres gigantesques, à moitié humanoïdes et à moitié reptiles (qu'un voyant décrivait comme des "titans") surgissaient alors du désert. Ils massacraient sauvagement les singes et en dehors de cet aspect macabre, l'aventure semblait complètement échapper à toute réalité. Était-il possible de croire à ces montres fantaisistes ? Le scénario aurait-il gagné un peu de crédibilité avec un dessinateur plus talentueux ? Je n'avais pas de réponse satisfaisante à cela, et il me semblait que l'imagination de Jacques Martin s'était aventurée au delà du bon sens.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-r16

Je ne m'attarderai pas sur la fin de l'aventure et sur le difficile retour d'Alix vers la Basse Egypte. De toute évidence, le scénario était étrange et difficilement vraisemblable. Jacques Martin avait probablement été mal inspiré, mais peut-être que cet album très faible aurait été plus crédible s'il l'avait dessiné lui-même. Après tout, on découvrait aussi un étrange homme-reptile dans la dernière aventure de Corentin, et les qualités graphiques du dessin de Cuvelier avaient été suffisantes pour nous faire oublier certaines impossibilités du scénario.

Aujourd'hui, je n'ai pas de réponses à ces questions. Je suis devenu un peu moins sévère avec les aspects fantastiques de cette histoire, mais il est clair qu'elle serait complètement oubliée si elle n'appartenait pas à une série vedette comme Alix.

Il restera probablement de cet album quelques belles images de l'Egypte, ainsi que l'un des plus curieux scénarios que le maître ait jamais imaginé.


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28450 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Jeu 6 Fév - 17:18

dakota68


lecteur émérite
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Ces personnages fantastique à tettes de lézards me font penser aux descriptifs que l'on trouve dans les récits des voyageurs de l'époque antique.
Ma prof de latin de terminale nous avait fait traduire toute une série de texte avec ce genre de description.
Peut être que Jacques Martin s'était amusé à faire mettre en image ces récits fabuleux.....?

28550 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Jeu 6 Fév - 17:19

dakota68


lecteur émérite
lecteur émérite

têtes pas tettes , désolé

28650 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Jeu 6 Fév - 17:35

marbou


lecteur émérite
lecteur émérite

Ces personnages hybrides ressemblent au "Chaïtan" de Paul Cuvelier dans son dernier Corentin.

28750 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Jeu 6 Fév - 17:46

Raymond

Raymond
Admin

marbou : Oui, c'est cela, le "Chaitan" ! J'avais complètement oublié comment se nommait le personnage hybride de Cuvelier dans le Royaume des Eaux Noires !  Wink

Dakota68 : Merci beaucoup pour cette remarque !  As-tu des références par rapport à ces personnages d'Egypte semblables aux "Titans", qui ont été décrits dans des récits de voyage ? Je me demande maintenant si Jacques Martin se serait éventuellement appuyé sur cette référence ?


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28850 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Ven 7 Fév - 9:09

dakota68


lecteur émérite
lecteur émérite

Je vais essayé de me renseigner et me replonger dans mes livres

28950 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Ven 7 Fév - 11:05

Dantec

Dantec
bédéphile pointu
bédéphile pointu

marbou a écrit:Ces personnages hybrides ressemblent au "Chaïtan" de Paul Cuvelier dans son dernier Corentin.

Al-Shaitan, le Satan des Arabes, auquel sont confrontés Corentin, le roumi aux cheveux d'or, et la belle Zaïla - quel plaisir de replonger dans les dessins de Cuvelier!

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Cuveli10

29050 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Ven 7 Fév - 12:19

2J

2J
membre de l'académie
membre de l'académie

C'est plus le SOBEK des egyptiens
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50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Sobek10
Que le sheitan des arabes (tête de bouc)

29150 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Ven 7 Fév - 17:18

stephane

stephane
vieux sage
vieux sage

Voici ce qu’écrivait Bruno Fermier en 2009 sur Alix mag’ .
http://alixmag.canalblog.com/archives/2009/04/25/13504092.html

Par ailleurs, je vais essayer de retrouver l’interview de Jacques Martin parlant de ce mythe.

http://alixmag.canalblog.com/

29250 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Ven 7 Fév - 18:34

Raymond

Raymond
Admin

Donc Jacques Martin se serait inspiré d'un mythe égyptien pour inventer cette histoire de "Titans". Cool

Et il y aurait selon toi des défauts de réalisation dans cette histoire plutôt qu'une erreur de scénario ?


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29350 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Ven 7 Fév - 19:27

marbou


lecteur émérite
lecteur émérite

Dantec a écrit:
Al-Shaitan, le Satan des Arabes, auquel sont confrontés Corentin, le roumi aux cheveux d'or, et la belle Zaïla - quel plaisir de replonger dans les dessins de Cuvelier!

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Cuveli10
Même le lettrage des phylactères est superbe dans cet album, un peu exotique tout en restant très lisible !

29450 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Sam 8 Fév - 0:30

Raymond

Raymond
Admin

Bon ! Je me permets de revenir à ma petite chronique !  Cool

A la fin 2008, il y eut la troisième "martinade" qui réunissait annuellement Jacques Martin et ses fans. Elle se déroulait à Versailles et comme j'étais devenu un membre très actif du forum d'Alix, je décidais d'y participer moi aussi.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Versai10

Je vous ai déjà raconté cet événement dans le sujet dédié aux "martinades", qui contient aussi de nombreuses photos, et je ne vais pas répéter tout cela une deuxième fois. Je vous renvoie à la page du forum qui détaille tous les moments de ce week-end (messages 39 et suivants) :

https://lectraymond.forumactif.com/t1580p25-enfants-d-alix-et-martinades-quelques-souvenirs

Je vais donc essayer de faire quelque chose d'autre, en me concentrant sur un événement important de cette rencontre, qui était le repas du soir. J'étais placé à la même table que Jacques Martin, et c'était une tradition sympathique. Elle voulait que les nouveaux participants au "martinades" aient le privilège d'être en compagnie du maître pendant toute la soirée, afin de mieux le connaître. C'était un vrai plaisir de lui parler, et surtout de l'entendre, car le père d'Alix était un conteur intarissable, qui pouvait parfois être drôle. Il prenait un véritable plaisir à évoquer devant son entourage ses souvenirs du journal Tintin en compagnie d'Hergé, Jacobs, Bob de Moor ou Paul Cuvelier.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Speech11

Je me souviens tout particulièrement d'une anecdote savoureuse qu'il avait racontée ce soir-là, et qui concernait E. P. Jacobs. Je l'ai d'ailleurs entendue une deuxième fois quelques mois plus tard, et je suis presque certain que Stéphane la connait aussi. Malheureusement, un texte écrit ne peut pas rendre vraiment compte de l'intonation de la voix, ou des gestes faits avec la main, qui peuvent ajouter de la vie au récit, et aussi un certain humour … mais je vais essayer quand même de vous raconter cette anecdote, comme je l'ai entendue.

Et comme ce seront les paroles de Jacques Martin (à peu près bien sûr), je vais mettre le texte en italiques, pour mieux le distinguer de mes commentaires.  Wink  

Son récit commençait à peu près comme ça :

Au sujet d'Edgar. P. Jacobs, il faut savoir que c'était un dessinateur qui travaillait très lentement. Et j'ai une anecdote savoureuse qui va bien vous le démontrer. C'est une petite histoire qui s'est passée au début des années70, à un moment où les Editions Lombard fêtaient leur jubilé. L'éditeur avait invité pour l'occasion le jeune prince de Belgique pour un cocktail qui devait être accompagné d'une séance de dédicaces. Cinq dessinateurs du Lombard étaient présents : Hergé, Jacobs, Cuvelier, Vandersteen et moi-même.  Nous devions tous dessiner quelque chose pour le prince, qui avait alors une dizaine d'années.

Nous étions assis à une petite table, les uns à côté des autres, et le jeune prince a commencé par s'adresser à Hergé, en lui demandant une fusée, celle du voyage sur la Lune bien sûr. Et Hergé a bien sûr dessiné sa fameuse fusée, dans un temps relativement court. Le prince est ensuite arrivé devant Jacobs, et il lui a demandé de dessiner un Espadon. Edgar s'est retrouvé bien embarrassé, car ce n'était pas ce qu'il avait prévu. Il a fouillé dans une serviette qu'il avait amené avec lui, afin d'y trouver un modèle pour bien faire son dessin. Et ensuite, il a commencé péniblement à faire les premiers traits, pour esquisser son Espadon. Et en parlant de Jacobs qui dessinait l'Espadon, Jacques Martin se mettait à mimer un peu sa physionomie. Il tendait aussi devant lui sa main droite, pour faire un geste qui essayait de tracer une ligne horizontale (celle de l'Espadon bien sûr  Wink ). Sa mimique était très spéciale et cela donnait une image amusante, un peu comme celle-là :

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 2008-m11

Jacobs s'est donc mis à dessiner, et cela durait, cela durait … si bien qu'en attendant, le jeune prince est allé vers le dessinateur suivant, qui était Paul Cuvelier. Il lui a demandé de faire un cheval et Cuvelier a rapidement dessiné cet animal de façon spectaculaire, d'un seul trait et en commençant pas la queue. Cela lui a pris deux ou trois minutes, et pendant ce temps-là, Jacobs dessinait péniblement son Espadon. Et Jacques Martin faisait à nouveau des mouvements horizontaux avec sa main, en hochant de la tête, avec un regard un peu perdu.  

Et le récit continuait ! Le prince est alors venu vers moi, et il m'a demandé de dessiner une tiare d'Oribal. Je l'ai bien sûr dessinée relativement vite, et le prince semblait satisfait. Et Jacobs, de son côté, il s'escrimait toujours sur son Espadon. Et en disant cela, Jacques Martin refaisait son numéro … vous commencez à le savoir !   Wink   

Alors, après moi, le prince s'est adressé à Vandersteen, et il lui a réclamé la couronne du Prince Riri. Vandersteen a bien sûr dessiné cette couronne en un temps normal, et à la fin, il ne restait plus que Jacobs. Ce dernier dessinait toujours son Espadon ! Et il y avait toujours le même geste …

Comme cela traînait, et que le prince commençait à s'ennuyer, le maître de cérémonie a décidé de nous emmener dans une autre pièce, pour savourer le cocktail qui avait été préparé. Nous y sommes tous allés, sauf Jacobs, bien sûr, qui continuait à s'acharner sur son Espadon. Et Jacques Martin ....

Une heure après, lorsqu'il ne restait plus rien à boire et à manger, nous sommes revenu dans la salle de dédicaces ! Et Jacobs était bien sûr toujours là, sur son dessin !

Hergé m'a dit alors : tu as vu ce pauvre Edgar, qui est complètement perdu avec son Espadon ! Pour ma part, je lui ai fait remarquer que pendant ce temps-là, Cuvelier avait dessiné un cheval sensationnel en moins de deux minutes.

Et Hergé m'a répondu : d'accord, Cuvelier a dessiné très rapidement ! Mais dans cinquante ans, on peut craindre qu'il ne soit plus connu de personne. Tandis que Jacobs, je suis sûr que l'on parlera encore longtemps de son œuvre, car lorsqu'il dessine, il me s'épargne pas, et il donne toujours le meilleur de lui-même.

Telles étaient les petites histoires que nous racontait Jacques Martin !  Very Happy



Dernière édition par Raymond le Dim 16 Fév - 14:46, édité 1 fois


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29550 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Dim 9 Fév - 8:31

stephane

stephane
vieux sage
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Je connais cette truculente histoire non pas de la voix même de Jacques Martin, mais il la raconte dans « la voie d’Alix », parue chez Dargaud. Et c’est très amusant car je l’ai lue par hasard hier matin!

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29650 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Dim 9 Fév - 9:01

Raymond

Raymond
Admin

J'ai essayé de raconter cette anecdote comme je l'ai entendue (c'est à dire assez sarcastique), plutôt que comme dans la Voie d'Alix (qui est plus respectueuse).

Bien sûr, Jacques Martin ne la racontait pas toujours de la même manière. Wink


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29750 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Dim 9 Fév - 10:01

Raymond

Raymond
Admin

Le début de l'année 2009 fût marqué par la parution des Carnets de Guerre, et c'était un véritable événement !

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Carnet11

Le phénomène du STO (Service du Travail Obligatoire) datait de la Deuxième Guerre Mondiale et il était longtemps resté sous silence dans la France de l'après-guerre. Il y avait bien sûr eu quelques livres d'histoire pour l'étudier, ainsi que des films (comme par exemple "la Vache et le Prisonnier") qui s'en étaient servi pour raconter quelques anecdotes, mais le sort de ces millions de français réduits au travail forcé n'avait jamais passionné les foules. Ce n'était pas une épopée et on en parlait donc rarement. Et pourtant, ces millions de travailleurs forcés avaient traversé une expérience bien particulière, pas vraiment tragique mais pas anecdotique non plus. Et voici que paraissaient soudain ces dessins de jeunesse qui montraient par l'image le vécu intense et quotidien de ces déportés du travail. Le jeune Jacques Martin y saisissait avec une certaine sévérité bienvenue des moments de vie qui étaient dominés par une atmosphère pesante.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Carnet12

Dominés par le souci de témoigner, ces Carnets de Guerre ne se privaient cependant pas d'exploiter une certaine dramaturgie, propre à un pays vivant une "guerre totale". Jacques Martin avait donc choisi avec soin les sujets des dessins, et il alternait avec talent les images un peu anecdotiques avec d'autres scènes dramatisées par une savante utilisation du clair obscur, ou avec de grands paysages pleins de mouvement et d'ambiance guerrière. La technique graphique était parfois un peu sommaire mais le recueil avait beaucoup de vie. Le jeune dessinateur avait en fait déjà un œil très sûr et un réel talent pour bien restituer une atmosphère.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Carnet13

En plus de ses dessins, l'album proposait des textes intelligents et bienvenus. L'historienne Julie Mack y développait avec ampleur et pertinence l'importance du phénomène du STO pendant les années 1942 à 1945, tandis que Patrick Weber interviewait ensuite Jacques Martin sur le vécu de ses "années de guerre". Le livre n'était donc pas un banal recueil d'images et les dessins étaient mis en perspective par des commentaires pertinents.

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Carnet14

Déjà dans sa jeunesse, Jacques Martin avait le don de voir les choses avec un mélange de grandeur et d'ambition, et ce recueil d'images l'attestait d'une façon séduisante. Lors de sa sortie, le livre fût bien sûr abondamment commenté par la critique, et presque toujours d'une façon élogieuse. Cette œuvre dépassait par ailleurs largement le cadre de la bande dessinée et Jacques Martin y devenait tout simplement un artiste témoin de son temps.

C'était un beau livre, en tout cas, et il n'était pas destiné seulement aux lecteurs "martinophiles". Je me demande en fait s'il est toujours disponible en libraire aujourd'hui ?

C'est à mon avis un recueil qui devrait figurer dans votre bibliothèque.  Wink


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29850 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Dim 9 Fév - 10:26

2J

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25€ à la FNAC
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29950 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Lun 10 Fév - 19:06

Raymond

Raymond
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En février 2009, après avoir beaucoup hésité (je craignais qu'il ait oublié qui j'étais), je téléphonai à Jacques Martin pour proposer de lui rendre visite. A ma grande joie, il se rappelait très bien de moi ("Aaah … le médecin qui habite près de Pully" avait-il dit), et je lui rendis donc visite quelques jours après. Il vivait sur les hauts de Pully, dans un bel appartement avec un balcon qui dominait le lac Léman. Je n'ai pas pris de photo ce jour-là, mais on voyait bien depuis chez lui le lac et la côte française, ainsi que les montagnes enneigées du Chablais. J'ai essayé de trouver une image qui y ressemblait un peu et c'est un peu difficile, mais on peut dire c'était dans ce genre-là (c'était il y a plus de 10 ans et je ne me souviens pas bien des détails).

50 ans avec Jacques Martin - Page 12 Lzoman10

Jacques Martin m'a accueilli très courtoisement et m'a offert un petit apéritif (du vin blanc bien sûr). Son épouse était présente et c'était une gentille dame très discrète, qui a bien vite décidé de laisser les deux messieurs discuter tranquillement. Et très vite, le maître a fixé les règles ! J'étais médecin mais nous n'allions pas parler de sa santé, car il avait son propre médecin de famille pour cela. Le sujet des conversations serait donc la bande dessinée et … cela me convenait bien sûr très bien !   Smile

Sur la table de son salon se trouvait une édition luxueuse de L'Iliade, qui était ornée de lettrines, de dessins et d'aquarelles en pleine page faites par Christophe Simon. Je me mis bien sûr immédiatement à le feuilleter.   bounce

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J'ai n'ai vu ce livre que deux ou trois fois dans l'appartement du maître, mais je m'en souviens très bien. Je fus toute suite fasciné par le luxe de l'impression et du papier. Certaines illustrations me faisaient penser aux enluminures des manuscrits du Moyen-Age, et je pense que c'était voulu. C'était en fait un livre de choix, que tous les collectionneurs fanatiques de Jacques Martin se devaient de posséder.  Wink

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Les dix aquarelles de Christophe Simon étaient particulièrement admirables, mais j'étais déjà totalement convaincu que ce dessinateur avait d'énormes qualités graphiques. Ses dessins se caractérisaient par leur délicatesse, leur grâce et leur équilibre.

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Il m'est difficile aujourd'hui de me souvenir de tout ce donc nous avons parlé. Il était certain que nous n'avions pas entièrement les mêmes goûts, car j'aimais les BD plus modernes, mais nous nous retrouvions par contre volontiers autour de la conviction que les années 50 et 60 avaient été un véritable d'âge d'or, pendant lequel les règles de la BD franco-belge avait été établies. Sinon, à cause de ses yeux, le père d'Alix ne pouvait pas se prononcer sur la génération de bédéastes apparue dans les années 90, mais il avait par contre un avis très tranché (et parfois féroce) sur la génération précédente, celle qui avait publié dans le journal (A Suivre). Pour résumer ses idées, Jacques Martin estimait que les dessinateurs des années 70 et 80 avaient beaucoup bénéficié d'une période de prospérité, due au fait que les grands classiques franco-belges (Hergé, Franquin, Jacobs, Morris etc.) permettaient aux éditeurs de vendre beaucoup d'albums. Il en déduisait que les éditeurs s'étaient alors constitué un capital qui leur avait permis de publier des "bandes dessinées d'auteurs", qui avaient un certain succès critique mais qui ne se vendaient pas bien. Ce n'était pas tout faux, il faut l'admettre, mais il n'y avait pas eu que cela. Je devinais derrière son discours de probables mauvais souvenirs, car les critiques qui vantaient les mérites de Tardi, de Forest ou d'Hugo Pratt avaient en effet souvent "snobbé" l'œuvre de Jacques Martin, et je décidai finalement de ne pas trop insister sur ce sujet délicat.   Wink

En tout cas, je garde aujourd'hui un souvenir très vif de ces conversations qui duraient facilement toute une après-midi, car il était intarissable.

C'était une belle époque !


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30050 ans avec Jacques Martin - Page 12 Empty Re: 50 ans avec Jacques Martin Mar 11 Fév - 6:25

Draculea

Draculea
vieux sage
vieux sage

Ces images de Christophe Simon sont admirables. Quant à ton récit de ces conversations, il me touche beaucoup. Quel dommage qu'alors tu n'aies pas eu le temps de prendre des notes ! Very Happy

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