Draculea a écrit: Raymond a écrit:Et l'on reparle du BD-FIL 2017, dont l'invitée vedette sera Anna Sommer.
Il y a quelque chose qui semble se référer au Japon dans cette image. Tu nous en diras plus de cette graphiste lorsque tu auras visité ce festival ? J'y serais bien venu, mais ce week-end là je suis mobilisé par un salon du livre d'artistes.
Il faut quand même que je réponde à Draculea !
Il n'y a en fait rien de japonais dans cette affiche, qui est composée d'une manière très curieuse. Anna Sommer l'a réalisée en effet par découpages (de papiers colorés) et collages.
Il n'y a aucun trait dans ce dessin, mais simplement des transitions abruptes d'une couleur à l'autre, afin de bien cerner les contours et les formes.
Il y a, il est vrai, quelques traits apparents dans le visage, mais ce sont en fait de minuscules découpages d'un papier très foncé, dont les pièces sont collées sur la surface rose du visage. Les yeux eux-mêmes sont composés de plusieurs fragments de couleurs, savamment assemblés pour donner l'illusion d'un regard.
J'ai eu le plaisir de voir la pièce originale de ce "dessin" de grande dimension. En fait, le terme de dessin est tout à fait impropre pour définir la nature de cette image, qui est plutôt une "construction" de différents fragments de papier.
Jean-Christophe Menu, dans son étude sur Anna Sommer publiée par la Revue Bédéphile, évoque ainsi un "art du scalpel", afin de définir l'originalité des œuvres de cette graphiste.
Dans la plupart de ses bandes dessinées, toutefois, il me semble que la dessinatrice travaille tout simplement avec de l'encre sur du papier.