Lefranc, Alix, Jhen ... et les autres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Deal du moment :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 ...
Voir le deal
19.99 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Daniel Clowes l'indépendant

3 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1Daniel Clowes l'indépendant Empty Daniel Clowes l'indépendant Dim 18 Déc - 14:43

Raymond

Raymond
Admin

Le mouvement "indépendant" de la bande dessinée américaine est apparu pendant les années 90, avec des comic books alternatifs destinés aux adultes, qui ne racontaient pas des histoires de science-fiction et encore moins des aventures de super-héros.

Parmi les dessinateurs emblématiques de ce mouvement, on peut mentionner Chris Ware, Seth ou Charles Burns, qui ont déjà leurs sujets dédiés dans le forum. J'avais jusqu'ici oublié Daniel Clowes, qui est un autre créateur important de ce mouvement, et qui a signé plusieurs albums mémorables.

Il est temps de réparer cet oubli !

Un petit autoportrait de Daniel Clowes.

Daniel Clowes l'indépendant Autopo10

Et une vraie photo de l'auteur !

Daniel Clowes l'indépendant Daniel10


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

2Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Dim 18 Déc - 15:12

Raymond

Raymond
Admin

Parmi les œuvres marquantes de Daniel Clowes, on peut mentionner Ghost World, histoires de deux adolescentes mal dans leur peau, qui ont l'impression de vivre dans un monde fantomatique. Le succès de cette BD lui a valu d'être adapté au cinéma.

Daniel Clowes l'indépendant Ghost-10

Notons en passant que le style graphique de Daniel Clowes est proche de celui de la ligne claire, mais le dessin est toutefois plus froid (il peut même être impitoyable) et plus statique. Ghost World est cependant publié avec des couleurs monochromes, qui rendent ses planches très élégantes.

Daniel Clowes l'indépendant Ghost-11

Je ne passerai pas en revue tous les albums de Daniel Clowes, qui sont paru chez Cornelius (il y en a une dizaine). Signalons quand même la terrifiante histoire de "Comme un gant de velours dans la fonte", que l'on peut présenter comme une sorte de cauchemar incompréhensible.

Daniel Clowes l'indépendant Gant-d11

A l'opposé, David Boring se présente comme une histoire de SF assez classique et facile à lire. J'ai beaucoup aimé.

Daniel Clowes l'indépendant David_10

Et puis, mentionnons encore Pussey, un autoportrait au vitriol du monde des auteurs et des collectionneurs de BD.

Daniel Clowes l'indépendant Pussey12


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

3Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Dim 18 Déc - 15:20

Raymond

Raymond
Admin

Daniel Clowes est bien sûr un auteur reconnu et même célébré par la critique. Il a été interviewé par quelques fanzines, comme par exemple PLG.

Daniel Clowes l'indépendant Interv10

Il a aussi été interviewé par Kaboom !

Daniel Clowes l'indépendant Kaboom10


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

4Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Dim 18 Déc - 16:49

Raymond

Raymond
Admin

L'actualité de Daniel Clowes, c'est un gros roman intitulé "Patience", qui est lui aussi publié par Cornelius.

Daniel Clowes l'indépendant Patien10

Ce récit assez sophistiqué appartient à nouveau au genre de la science-fiction. Il raconte comment un homme (nommé Jack) essaie de remonter dans le passé, afin d'empêcher la survenue d'un événement dramatique (le meurtre de la femme qu'il aime). Après chaque tentative, Jack découvre des faits qu'il ne connaissait pas, mais l'assassinat reste toujours aussi mystérieux. C'est donc avec beaucoup d'obstination et de patience qu'il va multiplier les tentatives, jusqu'à ce qu'il parvienne à ses fins .. et qu'il disparaisse.

Présenté au premier abord comme une sorte de thriller, ce récit frappe avant tout par sa rigueur et son ingéniosité. Les paradoxes qu'entraînent les voyages dans le temps ne sont pas toujours faciles à maîtriser, mais Daniel Clowes a manifestement soigneusement étudié toutes les hypothèses. Il soigne donc son suspense, pour mieux tenir son lecteur, et fait preuve d'une grande maitrise.

Daniel Clowes l'indépendant Patien11

Sur le plan graphique, on retrouve le style méticuleux et parfois féroce de son dessin, mais ceci est adouci par des aplats de couleurs claires et vives. En fait, le dessin est avant tout au service du roman et les scènes oniriques, de même que les voyages dans le temps, sont présentées avec une relative simplicité. Daniel Clowes ne crée jamais d'effet gratuit.

Daniel Clowes l'indépendant Patien12

A la fois roman intimiste (et pessimiste), aventure de "spéculative-fiction"  et thriller angoissant, "Patience" m'apparait donc être un "graphic novel" hors norme, dans lequel l'auteur a mis beaucoup de lui-même. Le récit est dense, intelligent, limpide et parfois même presque réaliste, ce qui est un paradoxe quand on pense à l'irréalisme des voyages dans le temps. Il y a également une certaine empathie pour les personnages, ce qui est plutôt nouveau chez Daniel Clowes, mais cela montre  aussi à quel point il s'est investi dans ce récit.

Malgré son sujet potentiellement compliqué, c'est une oeuvre prenante et assez facile à lire. En fait, c'est même probablement une des meilleures BD de l'année, et ceux qui feront l'effort de la découvrir seront certainement récompensés.  Cool


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

5Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Jeu 22 Déc - 11:05

Invité


Invité

On pourra également avoir une bonne approche de l'Art de Daniel Clowes ici

6Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Jeu 22 Déc - 12:22

Raymond

Raymond
Admin

Le site perso de Daniel Clowes !

Bonne adresse ! pouce


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

Invité


Invité

Daniel Clowes l'indépendant Eightb10


La réédition de cet album fait l'objet d'un article de BDZoom.

http://bdzoom.com/126821/actualites/%c2%ab-eightball-%c2%bb-de-daniel-clowes-une-reference-du-comics-alternatif-reeditee-et-enrichie-chez-cornelius%e2%80%a6/

Raymond

Raymond
Admin

Cela fait longtemps que l'on ne parle plus de Daniel Clowes, un des tout grands auteurs d'aujourd'hui. Mais on apprend qu'il va publier un nouveau roman graphique cet automne, qui s'intitulera Monica. Ce sera probablement un must.

Daniel Clowes l'indépendant Monica10

Le style graphique n'a pas changé (c'est de la ligne claire) et il est toujours orné de beaux aplats de couleurs.

Daniel Clowes l'indépendant Monica11

ActuaBD en parle sur cette page :

https://www.actuabd.com/+Dan-Clowes-revient-en-Octobre+


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

Raymond

Raymond
Admin

Monica est sorti cet automne et c'est pour moi un indispensable, mais je ne l'ai pas encore lu. Embarassed

Daniel Clowes l'indépendant Monica12

Planète BD en fait un Bédien d'or et cela va m'encourager ! Wink

https://www.planetebd.com/comics/delcourt/monica/-/52897.html


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

10Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Dim 26 Nov - 16:54

Raymond

Raymond
Admin

Quand je commence un livre de Daniel Clowes, je se demande toujours dans quel piège je vais tomber. Et c'est bien ce qui s'est passé avec Monica, cette curieuse BD morcelée en plusieurs chapitres. Je me suis demandé au début si c'était une seule histoire ou une recueil de nouvelles, et la réponse fût lente à apparaître  ?

Cela commence pendant la guerre de Corée, mais c'est très court, puis on saute vers les années 60 avec un jeune couple californien pendant la grande époque "sexe et drogue". Et cela continue ensuite avec quelques histoires bizarres. On se demande où l'auteur veut nous entraîner ! Il semble exister des liens entre les différents récits mais ce n'est pas évident. Et puis les ambiances sont un peu étranges !

Daniel Clowes l'indépendant Monica13

Un personnage émerge après plusieurs chapitres, et c'est d'abord la vie d'une jeune femme que l'auteur raconte. Elle se nomme Monica et sa trajectoire est frustrante. Abandonnée par son père et sa mère, elle va essayer de les retrouver, vaillamment, imprudemment, et désespérément.

Daniel Clowes l'indépendant Monica14

Disons-le d'emblée, il est assez problématique de comprendre Monica en première lecture. Le plus difficile, c'est que les personnes qui évoluent autour d'elle paraissent souvent "fermées", ou alors indifférentes. Personne ne s'explique et Monica parait décalée du monde qui l'entoure. On se demande par moment si elle ne tombe pas dans la psychose. L'atmosphère devient inquiétante et on pense irrésistiblement au récit d'un cauchemar, comparable au fameux "Comme un gant de velours dans la fonte".

Daniel Clowes l'indépendant Monica15

Monica pénètre ensuite dans une secte et la trame devient alors plus explicite. L'héroïne (oserai-je employer ce mot) est isolée et maltraitée par par une bande de déséquilibrés mais elle ne cherche pas à s'échapper. Elle a son propre projet, qui est un peu insensé, mais qu'elle va mener jusqu'au bot.

Daniel Clowes l'indépendant Monica16

Puis les qualités du livre apparaissent progressivement ! En premier, on se rend compte qu'il s'agit d'un récit choral, dans lequel chaque chapitre met en vedette un autre personnage. Il y a bien une seule histoire mais elle est perçue par plusieurs subjectivités aux sensibilités très diverses, et l'intrigue dévoile ainsi la vraie complexité du monde. Chaque événement, qu'il soit affreux ou joyeux, est perçu d'une manière différente par de multiples intervenants. Et l'aspect décousu de la narration provient avant tout de ce choix narratif. Les récitatifs parlent à la première personne, mais celui (ou celle) qui parle n'est pas toujours le (ou la) même ! Les messages deviennent ainsi multiples et contradictoires.

Daniel Clowes l'indépendant Monica17

Et c'est à ce moment-là que l'on peu relire le livre, en éprouvant du plaisir à tout comprendre (ou presque). Faut-il préciser que Daniel Clowes est né au début des années 60, comme l'héroïne du livre, et qu'il témoigne probablement avec cette œuvre de son univers (l'Amérique), d'une civilisation et d'ambiances qu'il a vues ou vécues. Et avec Monica, il nous fait des confidences à sa manière habituelle, assez timide et un peu distante, plutôt intellectuelle et légèrement cryptée, sans manifester de sentiment et en adoptant un ton sévère. L'auteur observe le monde qui l'entoure et présente des événements sans chercher à les expliquer.

Ce n'est pas une BD facile à lire mais c'est un vrai livre d'auteur, avec ses mystères, son style "ligne claire", parfois sa morale et bien sûr une véritable rigueur.

Et c'est curieusement une des grandes lectures de l'année ! C'est en effet un album que l'on peut lire et relire plusieurs fois, en découvrant toujours de nouvelles choses.  pouce

EEEE


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

11Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Mar 30 Jan - 10:44

eleanore-clo

eleanore-clo
vieux sage
vieux sage

Monica ayant obtenu le Fauve d'Or, je me suis sentie obligée de le découvrir d'autant plus que l'auteur m'est inconnu  Very Happy .

Raymond a critiqué l'ouvrage plus haut avec son acuité habituelle. Je vais donc essayer de compléter sa vision plutôt que d'en présenter une.

Déjà, il me semble que Clowes va au-delà de son (ses) personnages en brossant un portrait désenchanté des États-Unis. Rien ne nous sera épargné, des sectes à la drogue, en passant par l’âpreté du capitalisme et la faillite de la famille. Le modèle pourtant si répandu d'une maison de banlieue avec un foyer uni apparaît inatteignable, tant pour Monica que pour sa mère Peggy.
Un autre point majeur de la BD réside dans la torture systématisée des personnages. Les héros ou plutôt les héroïnes souffrent de leurs névroses et aucune page lumineuse ou souriante, ne vient contrebalancer le long chemin de croix des protagonistes.
Enfin, le graphisme apparaît aussi très sombre. Monica ou Peggy ne sourient pas. Leurs visages semblent figés dans la douleur. Et les couleurs, souvent dissonantes, mais beaucoup moins vives que celles d'un Floc'h, contribuent au chaos de la vie.

Au final, cet ouvrage et le choix d’Angoulême me posent souci. L'ouvrage d'abord car son regard monomaniaque focalise par trop sur les échecs d'un pays qui, pour avoir vécu outre-Atlantique, ne se réduit pas à la destruction de ses citoyens les plus fragiles. De plus, le choix narratif d'une quête mortifère apparaît aussi bien négatif.
Enfin, alors que l'on parle un peu partout de patriotisme économique, de réindustrialisation et d'autosuffisance alimentaire, je vois dans ce Fauve d'Or un coup de chapeau à l'"underground" américain, coup de chapeau dont la BD franco-belge aurait eu bien besoin. La mondialisation naïve des jurés n'est clairement pas celle de leurs homologues des Eisner Awards qui gardent bien en tête les intérêts de l'Amérique, et n'iront jamais jusqu'à décerner le titre du meilleur album à un ouvrage européen.

EE

Eléanore

12Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Mar 30 Jan - 10:59

Raymond

Raymond
Admin

Merci de cette critique, qui équilibre en effet très bien ma propre chronique.  Wink

Daniel Clowes n'est pas un auteur joyeux, c'est bien clair, mais l'univers de son livre m'intéresse parce qu'il est nourri par les expériences de l'auteur. La relecture permet de mieux comprendre les aspects réalistes de cette BD, qui semble au début totalement fantasmagorique.  

J'ai lu depuis avec beaucoup d'intérêt le joli dossier qui est consacré à Monica par le dernier numéro des Cahiers de la BD. L'auteur et les journalistes dévoilent un peu les sources de ce récit et même si "rien n'est simple", j'ai eu le plaisir de comprendre un peu mieux certains détails. Il est clair que ce livre est une fiction et pas du tout une autobiographie, mais il s'inspire de constatations réelles.

Daniel Clowes l'indépendant Cahier59


_________________
Et toujours ... Daniel Clowes l'indépendant Charli10
https://lectraymond.forumactif.com

13Daniel Clowes l'indépendant Empty Re: Daniel Clowes l'indépendant Mer 14 Fév - 17:33

Kimono


bédéphile pointu
bédéphile pointu

eleanore-clo a écrit:Monica ayant obtenu le Fauve d'Or, je me suis sentie obligée de le découvrir d'autant plus que l'auteur m'est inconnu  Very Happy .

Raymond a critiqué l'ouvrage plus haut avec son acuité habituelle. Je vais donc essayer de compléter sa vision plutôt que d'en présenter une.

Déjà, il me semble que Clowes va au-delà de son (ses) personnages en brossant un portrait désenchanté des États-Unis. Rien ne nous sera épargné, des sectes à la drogue, en passant par l’âpreté du capitalisme et la faillite de la famille. Le modèle pourtant si répandu d'une maison de banlieue avec un foyer uni apparaît inatteignable, tant pour Monica que pour sa mère Peggy.
Un autre point majeur de la BD réside dans la torture systématisée des personnages. Les héros ou plutôt les héroïnes souffrent de leurs névroses et aucune page lumineuse ou souriante, ne vient contrebalancer le long chemin de croix des protagonistes.
Enfin, le graphisme apparaît aussi très sombre. Monica ou Peggy ne sourient pas. Leurs visages semblent figés dans la douleur. Et les couleurs, souvent dissonantes, mais beaucoup moins vives que celles d'un Floc'h, contribuent au chaos de la vie.

Au final, cet ouvrage et le choix d’Angoulême me posent souci. L'ouvrage d'abord car son regard monomaniaque focalise par trop sur les échecs d'un pays qui, pour avoir vécu outre-Atlantique, ne se réduit pas à la destruction de ses citoyens les plus fragiles. De plus, le choix narratif d'une quête mortifère apparaît aussi bien négatif.
Enfin, alors que l'on parle un peu partout de patriotisme économique, de réindustrialisation et d'autosuffisance alimentaire, je vois dans ce Fauve d'Or un coup de chapeau à l'"underground" américain, coup de chapeau dont la BD franco-belge aurait eu bien besoin. La mondialisation naïve des jurés n'est clairement pas celle de leurs homologues des Eisner Awards qui gardent bien en tête les intérêts de l'Amérique, et n'iront jamais jusqu'à décerner le titre du meilleur album à un ouvrage européen.

EE

Eléanore

Pour avoir feuilleté Monica par deux fois, la seconde fois plus longuement, je vous rejoins pleinement, Eleanore ! J'ai visité tout l'Ouest des USA, j'ai désormais quelques amis Américains, et je suis bien d'accord : on ne réduit pas un pays-continent de même population que toute l'Europe à un enfer sinistre qui broie ses citoyens. C'est une démocratie, "le pire des systèmes, à l'exclusion de tous les autres" (Churchill). Il n'y a pas de "réalisme" dans cet album, car c'est totalement la subjectivité d'un militant "alternatif", selon le terme dont se décorent ces gens-là. Ils sont très à la mode, reçoivent de nombreux prix, mais je n'éprouve pour ma part aucune admiration pour le genre "tout est laid, je vous le prouve ô aveugles, je n'ai rien à proposer, mais je crache quand même dans la soupe". Les autres oeuvres de Daniel Clowes me sourient aussi peu, sauf peut-être l'album "S. F.", car Raymond l'estime fort. Côté dessin, le parti pris de la parodie du style "pulps" à 25 cents en 1960 a quelque chose d'amusant, mais Daniel Clowes semble bloqué en tous points dans ces années-là, je le crains pour lui.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum