Bonjour,
Cherchant à me procurer le catalogue de l’expo d’Angoulême (hélas, je ne pourrai m’y déplacer…) je suis tombée sur votre forum… J’avoue que, avant de vous lire, j’ignorais qu’il y eut des groupes d’amateurs des aventures d’Alix aussi structurés et spécialistes du sujet ! Par comparaison, je ne suis qu’une simple amatrice, et pas même une véritable collectionneuse.
Il me semble normal de me présenter avant de poster.
Je suis devenue fan d’Alix dans le milieu des années 70, alors que j’étais en 5e. C’est mon professeur de latin de l’époque qui avait acheté les albums alors disponibles pour la bibliothèque de classe. Habituée jusqu’alors aux Astérix, Tintin et Lucky Luke, j’avais immédiatement été fascinée par ces aventures antiques, puisque déjà lectrice avide de mythologie gréco-latine, d’histoire romaine et de sujets similaires.
J’ai également beaucoup acheté le journal Tintin (durant 20 ans), mais (horreur !!) mes parents ont jeté tous ces numéros... que j’avais fait l’erreur de laisser dans ma chambre d’enfant… (J’y étais également devenue fan de Thorgal (depuis le feuilleton du 1er album), entre autres.)
J’ai d’ailleurs beaucoup hésité entre la spécialisation entre l’histoire romaine et l’histoire médiévale à l’université, avant d’opter pour la seconde (mon Latin ne me paraissait pas assez bon !) et puis, finalement, la vie m’a emportée vers d’autres horizons après ma période universitaire…
Dans les années 80, je m’étais achetée tous les albums jusqu’au Cheval de Troie. De multiples déménagements m’ont obligée à racheter certains albums que j’avais perdus en seconde main, mais en version impression des années 80 (j’avoue ne pas apprécier les récentes rééditions sur papier « glacé » qui rend les couleurs plus criardes que celles de ces années-là…)
J’avoue avoir ensuite décroché de la série avec Ô Alexandrie : les dessins me semblaient vraiment maladroits et du coup, l’intrigue me paraissait moins intéressante. Des amis m’ont ensuite offerts Roma, Roma… mais cela ne m’a guère réconciliée avec la série telle qu’elle se dessinait (sans mauvais jeu de mot).
En fait, la fluidité et l’équilibre des scénarios et du graphisme de J. Martin me semblent être la clé de l’« âge d’or » de la série. Ce qui me semble d’autant plus remarquable, ce sont les divers niveaux de lecture : autant le jeune lecteur avide de récits d’aventure que l’adulte amateur d’histoire antique peut y trouver de quoi se délecter.
J’avoue que, pour cette raison, je n’ai pas osé me lancer dans Alix Senator : il faut dire que la dimension aventureuse donnée par Martin à son héros me semblait difficilement compatible avec la difficile politique de factions et de guerre civile des derniers temps de la République et du début de l’Empire…
Etrangement, malgré ma spécialisation ultérieure, je n’ai jamais trop accroché à Jhen,… ni vraiment aux autres séries de J. Martin, d’ailleurs !
Je serai ravie de discuter avec vous de ces héros de l’Antiquité et d’en découvrir de nouveaux aspects, tout comme de nouvelles séries, grâce à vous tous.
Au plaisir de vous lire.
Cherchant à me procurer le catalogue de l’expo d’Angoulême (hélas, je ne pourrai m’y déplacer…) je suis tombée sur votre forum… J’avoue que, avant de vous lire, j’ignorais qu’il y eut des groupes d’amateurs des aventures d’Alix aussi structurés et spécialistes du sujet ! Par comparaison, je ne suis qu’une simple amatrice, et pas même une véritable collectionneuse.
Il me semble normal de me présenter avant de poster.
Je suis devenue fan d’Alix dans le milieu des années 70, alors que j’étais en 5e. C’est mon professeur de latin de l’époque qui avait acheté les albums alors disponibles pour la bibliothèque de classe. Habituée jusqu’alors aux Astérix, Tintin et Lucky Luke, j’avais immédiatement été fascinée par ces aventures antiques, puisque déjà lectrice avide de mythologie gréco-latine, d’histoire romaine et de sujets similaires.
J’ai également beaucoup acheté le journal Tintin (durant 20 ans), mais (horreur !!) mes parents ont jeté tous ces numéros... que j’avais fait l’erreur de laisser dans ma chambre d’enfant… (J’y étais également devenue fan de Thorgal (depuis le feuilleton du 1er album), entre autres.)
J’ai d’ailleurs beaucoup hésité entre la spécialisation entre l’histoire romaine et l’histoire médiévale à l’université, avant d’opter pour la seconde (mon Latin ne me paraissait pas assez bon !) et puis, finalement, la vie m’a emportée vers d’autres horizons après ma période universitaire…
Dans les années 80, je m’étais achetée tous les albums jusqu’au Cheval de Troie. De multiples déménagements m’ont obligée à racheter certains albums que j’avais perdus en seconde main, mais en version impression des années 80 (j’avoue ne pas apprécier les récentes rééditions sur papier « glacé » qui rend les couleurs plus criardes que celles de ces années-là…)
J’avoue avoir ensuite décroché de la série avec Ô Alexandrie : les dessins me semblaient vraiment maladroits et du coup, l’intrigue me paraissait moins intéressante. Des amis m’ont ensuite offerts Roma, Roma… mais cela ne m’a guère réconciliée avec la série telle qu’elle se dessinait (sans mauvais jeu de mot).
En fait, la fluidité et l’équilibre des scénarios et du graphisme de J. Martin me semblent être la clé de l’« âge d’or » de la série. Ce qui me semble d’autant plus remarquable, ce sont les divers niveaux de lecture : autant le jeune lecteur avide de récits d’aventure que l’adulte amateur d’histoire antique peut y trouver de quoi se délecter.
J’avoue que, pour cette raison, je n’ai pas osé me lancer dans Alix Senator : il faut dire que la dimension aventureuse donnée par Martin à son héros me semblait difficilement compatible avec la difficile politique de factions et de guerre civile des derniers temps de la République et du début de l’Empire…
Etrangement, malgré ma spécialisation ultérieure, je n’ai jamais trop accroché à Jhen,… ni vraiment aux autres séries de J. Martin, d’ailleurs !
Je serai ravie de discuter avec vous de ces héros de l’Antiquité et d’en découvrir de nouveaux aspects, tout comme de nouvelles séries, grâce à vous tous.
Au plaisir de vous lire.