Je me rends compte que je n'ai pas fait de présentation particulière, et que j'ai commencé très vite à poster des petits mots comme si je faisais déjà partie de la famille. Clairement, il y a ici des gens de ma génération qui ont "grandi" avec Alix et Lefranc, c'est donc un plaisir de vous rejoindre, d'autant que ce site est une vraie mine.
Donc, Erik Arnoux. Pouvez y aller en confiance, c'est MOI qui ai rédigé la bio...
Si je suis depuis 1977 (21 ans alors) auteur de BD à part entière avec déjà 40 albums parus (dessin, scénario et dessin et scénario seul), c'est à Martin que je le dois en premier lieu, car c'est avec les pages du "Tombeau étrusque", découvert à la volée dans le numéro 1007 de Tintin en 68 qu'est vraiment née l'envie d'en faire mon métier. J'avais lu quelques autres tomes déjà, à la bibliothèque de ma paroisse où Alix, référencé serié historique, tenais sa place. Avec probablement entre 65 et 68 les anciennes éditions, mais je n'en ai pas souvenir...
Casterman m'a envoyé il y a quelques semaines un fac-similé de "l'ouragan de feu" (merci JVH), qui ressemble bien à celui qu'il y avait dans les rayons en ces années là en tout cas...
Je suis très Martin "grande époque" et j'avoue ne pas avoir lu les titres post-macula. à part quelques Lefranc de mon ami Chaillet qui m'a fait le plaisir de me les faire envoyer dédicacés de temps à autre.
Raymond a eu aussi la gentillesse de me créer un espace dans la communauté... Et j'ai un blog régulierement mis à jour. Si vous avez des questions, je suis à votre dispo, bien entendu...
Car on pourrait avoir l'occasion de se rapprocher dans les années à venir...
J'ai rencontré Jacques Martin à deux vraies reprises, je veux dire par là en dehors de le savoir présent sur le même festival que moi, avec l'occasion de discuter en petit comité, ou plutôt de l'écouter parler de lui, ce qu'il faisait très bien et n'était pas gênant vu le bonhomme passionnant que c'était à mes yeux. Et puis les grands Auteurs sont forcément des monstres sacrés... Mais vous le savez tous, je crois.
- à Nîmes fin des années 80, Nous dédicacions côté à côte et il a passé un moment à me regarder faire sans dire un mot avant de me proposer "si ça m'intéressait" de travailler (mais c'était très vague) sous sa tutelle. Sans approfondir, j'ai décliné, ce n'était pas le moment et je savais par Gilles que bosser avec JM n'était pas une partie de plaisir, voir un exesrcice assez "humiliant"... Se faire raturer ses pages en rouge quand on a aussi un peu d'ego artistique n'est pas facile à admettre. Chaillet avait plus d'humilité apparente que moi, mais ça lui pesait (et il n'en pensait pas moins...) ... Bref. rencontre doublée d'un déjeuner à sa table où là encore les anecdotes furent légions (pas perdues pour tout le monde)
- au Roeulx en Belgique un dimanche soir des années 90 lors d'une fin de festival où il avait été mis à l'honneur avec une belle expo à la Mairie (enfin le nom belge d'une mairie) et pas mal de discours. Nous étions 4, avec Francis Degré, l'organisateur, Ch. Simon, lui et moi. Ce fut un repas passionnant à l'écouter, une fois de plus. Je ne sais même pas s'il s'est souvenu qu'on avait déjà causé dix ans plus tôt, ni même que j'étais dessinateur aussi, puisqu'il n'a pas posé la moindre question...
Reste que c'étaient des instants palpitants pour qui a grandi avec ses personnages que d'écouter l'auteur en raconter la genèse et l’existence.
Alors oui, c'est clair que si je ne l'avais pas admiré autant, j'aurais eu un autre regard, ou que je me serais un peu ennuyé, mais ce ne fût pas le cas et j'ai bien compris. De plus, JM avait l'âge de mes grands-oncles et il y a un respect naturel à avoir envers un personnage ayant vécu cette vie là et apporté tant de choses...
Donc, Erik Arnoux. Pouvez y aller en confiance, c'est MOI qui ai rédigé la bio...
Si je suis depuis 1977 (21 ans alors) auteur de BD à part entière avec déjà 40 albums parus (dessin, scénario et dessin et scénario seul), c'est à Martin que je le dois en premier lieu, car c'est avec les pages du "Tombeau étrusque", découvert à la volée dans le numéro 1007 de Tintin en 68 qu'est vraiment née l'envie d'en faire mon métier. J'avais lu quelques autres tomes déjà, à la bibliothèque de ma paroisse où Alix, référencé serié historique, tenais sa place. Avec probablement entre 65 et 68 les anciennes éditions, mais je n'en ai pas souvenir...
Casterman m'a envoyé il y a quelques semaines un fac-similé de "l'ouragan de feu" (merci JVH), qui ressemble bien à celui qu'il y avait dans les rayons en ces années là en tout cas...
Je suis très Martin "grande époque" et j'avoue ne pas avoir lu les titres post-macula. à part quelques Lefranc de mon ami Chaillet qui m'a fait le plaisir de me les faire envoyer dédicacés de temps à autre.
Raymond a eu aussi la gentillesse de me créer un espace dans la communauté... Et j'ai un blog régulierement mis à jour. Si vous avez des questions, je suis à votre dispo, bien entendu...
Car on pourrait avoir l'occasion de se rapprocher dans les années à venir...
J'ai rencontré Jacques Martin à deux vraies reprises, je veux dire par là en dehors de le savoir présent sur le même festival que moi, avec l'occasion de discuter en petit comité, ou plutôt de l'écouter parler de lui, ce qu'il faisait très bien et n'était pas gênant vu le bonhomme passionnant que c'était à mes yeux. Et puis les grands Auteurs sont forcément des monstres sacrés... Mais vous le savez tous, je crois.
- à Nîmes fin des années 80, Nous dédicacions côté à côte et il a passé un moment à me regarder faire sans dire un mot avant de me proposer "si ça m'intéressait" de travailler (mais c'était très vague) sous sa tutelle. Sans approfondir, j'ai décliné, ce n'était pas le moment et je savais par Gilles que bosser avec JM n'était pas une partie de plaisir, voir un exesrcice assez "humiliant"... Se faire raturer ses pages en rouge quand on a aussi un peu d'ego artistique n'est pas facile à admettre. Chaillet avait plus d'humilité apparente que moi, mais ça lui pesait (et il n'en pensait pas moins...) ... Bref. rencontre doublée d'un déjeuner à sa table où là encore les anecdotes furent légions (pas perdues pour tout le monde)
- au Roeulx en Belgique un dimanche soir des années 90 lors d'une fin de festival où il avait été mis à l'honneur avec une belle expo à la Mairie (enfin le nom belge d'une mairie) et pas mal de discours. Nous étions 4, avec Francis Degré, l'organisateur, Ch. Simon, lui et moi. Ce fut un repas passionnant à l'écouter, une fois de plus. Je ne sais même pas s'il s'est souvenu qu'on avait déjà causé dix ans plus tôt, ni même que j'étais dessinateur aussi, puisqu'il n'a pas posé la moindre question...
Reste que c'étaient des instants palpitants pour qui a grandi avec ses personnages que d'écouter l'auteur en raconter la genèse et l’existence.
Alors oui, c'est clair que si je ne l'avais pas admiré autant, j'aurais eu un autre regard, ou que je me serais un peu ennuyé, mais ce ne fût pas le cas et j'ai bien compris. De plus, JM avait l'âge de mes grands-oncles et il y a un respect naturel à avoir envers un personnage ayant vécu cette vie là et apporté tant de choses...