Sur Bédéthèque, il y a un commentaire d'un certain GimpUser qui mérite que je m'y attarde notamment quand je lis ceci :
Mais ce que je reproche le plus, c'est l'indigence des dialogues avec la palme à la réplique sur la dernière case de la page 34.
Tous les latinistes qui ont traduit Cicéron (les catilinaires) et même les autres connaissent sa célèbre phrase : Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra (jusqu'à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience). Eh bien que dit Alix, dans cette case, quand il s'adresse à Cicéron ? Jusque quand, Cicéron, abuseras-tu de sa patience ? Véridique !
http://www.bedetheque.com/BD-Alix-Tome-35-L-or-de-saturne-291161.html
C'est amusant mais je vois cette réplique plutôt comme un malicieux clin d'oeil à l'une des plus célèbres citations de Cicéron dont je suis présentement en train d'en lire l'analyse dans le surprenant SPQR de Mary Beard (la traduction française de ce livre est sortie chez Perrin à peu près en même temps que l'album de Valmour et Venanzi). Car ce fameux Quo usque tandem... est une antienne de la littérature historique latine que l'on a mis à toutes les sauces. Je ne vais pas me fatiguer à résumer ici cette glose (je vous y renvoie), mais à la lueur de celle-ci la réplique d'Alix prend une saveur toute spéciale et judicieuse.
Je dirai seulement qu'à trop vouloir se faire mousser politiquement, le brave Cicéron pouvait effectivement lasser l'émissaire de César qu'était Alix.
Comme quoi, tout n'est que question de point de vue. Et comme disait quelque part Clint Eastwood, "les opinions c'est comme..."

Mais ce que je reproche le plus, c'est l'indigence des dialogues avec la palme à la réplique sur la dernière case de la page 34.
Tous les latinistes qui ont traduit Cicéron (les catilinaires) et même les autres connaissent sa célèbre phrase : Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra (jusqu'à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience). Eh bien que dit Alix, dans cette case, quand il s'adresse à Cicéron ? Jusque quand, Cicéron, abuseras-tu de sa patience ? Véridique !
http://www.bedetheque.com/BD-Alix-Tome-35-L-or-de-saturne-291161.html
C'est amusant mais je vois cette réplique plutôt comme un malicieux clin d'oeil à l'une des plus célèbres citations de Cicéron dont je suis présentement en train d'en lire l'analyse dans le surprenant SPQR de Mary Beard (la traduction française de ce livre est sortie chez Perrin à peu près en même temps que l'album de Valmour et Venanzi). Car ce fameux Quo usque tandem... est une antienne de la littérature historique latine que l'on a mis à toutes les sauces. Je ne vais pas me fatiguer à résumer ici cette glose (je vous y renvoie), mais à la lueur de celle-ci la réplique d'Alix prend une saveur toute spéciale et judicieuse.
Je dirai seulement qu'à trop vouloir se faire mousser politiquement, le brave Cicéron pouvait effectivement lasser l'émissaire de César qu'était Alix.
Comme quoi, tout n'est que question de point de vue. Et comme disait quelque part Clint Eastwood, "les opinions c'est comme..."


