Maingoval flingue à tout-va

Le scénariste de quelques Alix écrit une rubrique non dénuée d'humour et un peu grincente sur Auracan. Ca commence aujourd'hui...
http://www.auracan.com/Indiscretions/364-maingoval-flingue-a-tout-va-1.html

il faut lire "grinçante"

Effectivement ... on dirait qu'il cherche à se faire des ennemis.

Hello !! Pour ma part, je pense qu'il s'agit plutôt d'une "humeur" à prendre au second degré puisque, malgré toutes les critiques exprimées, il prend tout de même la peine de venir au Festival.

Effectivement, il y a une volonté de faire de l'humour, mais il égratigne pas mal ses confrères.

Ce n'est apparemment que le premier de la série.

Deuxième salve...


http://www.auracan.com/Indiscretions/384-maingoval-flingue-a-tout-va-2.html

A part ça, il travaille sur quoi en ce moment ?

Évidemment la causticité de cette chronique en fait tout le sel! C'est une digression ironique qui vise les propos à peine discrets tenus par de nombreux auteurs à l'endroit des "autres "... À ce titre les précisions du redac' chef à la suite de l'article sont pathétiques!

Alix n'est pas oublié dans la mitraille !

Je cite Maingoval: Dehors, les repreneurs de Blake et Mortimer, de XIII, de Thorgal (oui bon, là ça ne fait qu’un scénariste pour les trois séries), d’Alix (là par contre, ça en fait une bonne douzaine d’un coup !) ...

Certes mais entre la série et les voyages, il n'est pas loin du compte et comme il est comptabilisé dans celui ci, il peut s'en amuser à bon droit.

Troisième charge...


http://www.auracan.com/Indiscretions/indis.php?actu=407

il y a une petite remarque assez pertinente sur les critiques (qui n'est pas seulement valable pour la BD) :
"il suffit que l’un d’eux adore un livre pour qu’elle refuse obstinément de le lire, sachant par avance qu’elle va s’emmerder"

C'est comme cela que je fonctionne avec certains critiques de théâtre qui écrivent dans les quotidiens lausannois. Comme ce sont des snobs qui admirent automatiquement tout ce qui est non conventionnel (et bien souvent caricaturalement ennuyeux), je les utilise comme des "boussoles négatives". Dès qu'ils aiment un spectacle, je considère qu'il faut prioritairement fuir cette pièce de théâtre. Inversement, lorsqu'ils dédaignent une nouveauté, je me demande tout de suite si cela ne pourrait pas être intéressant.

Raymond a écrit:il y a une petite remarque assez pertinente sur les critiques (qui n'est pas seulement valable pour la BD) :
"il suffit que l’un d’eux adore un livre pour qu’elle refuse obstinément de le lire, sachant par avance qu’elle va s’emmerder"

J'arrive sur ce post comme les Carabiniers d'Offenbach, mais je te donne raison à 100% Raymond. Il y a une trentaine d'années, j'avais pris le parti de suivre l'avis contraire d'un célèbre critique de cinéma bruxellois. Je n'allais voir que ce qu'il considérait comme de mauvais films... et je boudais les bons.

Il est décédé voici quelques années, et c'est une de mes amies qui a soldé sa bibliothèque... et sa vidéothèque. Elle y a trouvé une impressionnante collection de films pornographiques particulièrement trash. Comme quoi, ceci n'empêche pas cela.
Il faut bien que le corps exulte, comme chantait l'autre...  

Excellent !   

C'est cela les "Arbitres des élégances"... Les donneurs de leçons !   

Curieusement, j'ai bien regretté le départ à la retraite de ce critique snob, car dans son genre (antipathique), il était très fiable. Quand il disait du mal d'une pièce de théâtre, on pouvait s'attendre à ce que la mise en scène soit assez classique, et que le spectacle soit plutôt agréable à suivre. Il ne faisait jamais d'erreur (ou plutôt, il faisait systématiquement la même erreur).   

Maintenant, c'est devenu plus difficile de s'y retrouver, car les critiques actuels sont devenus prudents et politiquement correct. Ils disent du bien (plus ou moins) de tout ce qui sort et il est bien difficile de se faire une idée sur le genre de spectacle qui est proposé. Il faut essayer de comprendre certaines remarques ambigües, qui ont parfois un double sens, et on risque faire des interprétations erronées.

Si on m'avait dit qu'un jour je regretterai un jour cette tête à claques !  

Vous parlez de Sélim Sasson   

Si c'était lui, son successeur 'Hugues Dayez' est très bien (également grand spécialiste de l'âge d'or des éditions Dupuis), il ne manie vraiment pas la langue de bois et ne se prive pas de dézinguer à tout-va.  

Je ne me prononcerai pas.
Nous avons tous notre part l'ombre... moi comme les autres.

Mais le critique auquel je fais allusion avait le chic de m'emm... avec ses choix B.C.B.G. et son "bon goût" pontifiant.